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Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série

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Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série Empty Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série

Message par Oberon Ven 24 Juin 2016 - 19:57




Bonjour ,

Je vous propose ma nouvelle : hélène , la rencontre ,
Je l'ai déja postée mais je ne la retrouve pas'

J'ai déjà posté sur RVBB, avec un autre peudo , bruno. le conteur
Mais par respect pourle travail des correcteurs de ce site , je vous envoie le texte original , issu de mon disque dur.
Je n'y ai apporté que quelques modifications de détails.

N'hésitez pas à donner vos avis

Cordialement

Oberon

Hélène La rencontre.




Récit d’Hélène

On ne peut pas me qualifier de canon, mais je ne porte pas si mal ma cinquantaine.
Je ne suis pas grosse, mais je suis loin d’être une maigrichonne.
Je suis de taille moyenne, un mètre soixante-dix, avec talons.
J’ai une belle poitrine, sans être imposante, chacun de mes seins remplit bien la main d’un honnête homme, et malgré mon âge, elle est restée ferme quoiqu’un peu tombante
J’ai un peu de ventre, malgré cela ma taille reste bien marquée.
J’ai un cul opulent, mais mes fesses se tiennent bien, avec un léger roulis naturel, mes hanches sont rondes. Ma cuisse est charnue, voir même un peu grasse. Mes mollets sont bien galbés et mes chevilles sont restées fines.
En résumé, j’ai les formes d’un violoncelle.

Mon visage est ovale, avec des traits doux, légèrement empâté, avec un petit début de double menton. Ma chevelure sombre descend aux épaules. J’ai des yeux bruns, soulignés par un début de poche, des sourcils réguliers, avec un regard doux. Ma bouche est petite, mais bien ourlée. J’accentue le dessin de ses lèvres avec un rouge léger.
Bref, ni belle, ni laide, comme tout le monde, sans charme particulier.
Enfin c’est je croyais.

Depuis mon divorce, je me consacre uniquement à ma mercerie.
Comme tous les mercredis, je suis en train de ranger mes racks de bobines de fils, quand celui qui deviendra mon Pierre entre dans ma boutique.

- Puis je vous aider Monsieur.
- Bonjour Madame, avez-vous de la colle à tissus ?
- Oui, pour quel usage ?
- Il faut que je raccourcisse des rideaux, …. Et je ne sais pas me servir d’une machine à coudre.
- Vous savez vous servir d’un fer à repasser ?
- Oui, quand même,…… je repasse mes chemises depuis mes quatorze ans.
- Madame votre mère vous a bien éduqué.
- Merci pour elle, elle sera ravie de savoir qu’elle n’a pas perdu son temps avec son garnement de fils. Et maintenant, si vous m’expliquiez.

Je me dirige vers le rayonnage. Mais, au passage ma hanche de dondon, comme disais mon mari, accroche un portant qui pousse une boite en carton qui commence à glisser. Pour essayer de la retenir, je pivote, mais, je trébuche. Mon client essaye de me rattraper, mais je le bouscule et je l’entraine dans ma chute, ou plutôt sous ma chute. Et me voici, à moitié étalée sur le dos, avec mon client comme coussin amortisseur.

En me relevant, mon mouvement m’amène contre lui, quasiment le nez dans son cou.
Il sent si bon. Ce n’est pas du parfum, ou du déodorisant, ni même un après rasage. Non, c’est son odeur naturelle.
Un ange passe. Il se dégage doucement de mon anatomie, et se relève
Galamment, il se penche vers moi, je tends la main et il m’aide à me redresser.
L’espace entre les rayonnages est exigu. , et je me retrouve collée contre lui,
poitrine contre poitrine. Je l’observe de prés, à vue de nez, il a cinquante ans, le visage un peu marqué, le crâne rasé, un joli sourire, et toujours cette odeur délicieuse. En me reculant, je fais tomber les plateaux de bobine et de boutons restés en équilibre instable.

- Ne bougez pas, vous allez rouler sur une de vos bobines.

Il met un genou au sol pour écarter les bobines autour de mes pieds.
Et fugitivement, je sens une caresse, légère comme une plume, sur mon mollet.

- Voilà, vous ne risquez pas de tomber.

Et, accroupi, il commence à ramasser les articles de mercerie.

- Pouvez-vous me donner une boite pour rassembler les boutons et les bobines
.
Je lui tends une boite, j’en prends une aussi et je m’accroupis pour collecter aussi ma mercerie. Le ramassage est presque fini, je tends la main pour ramasser la dernière bobine, mais il la récupère avant moi, et pendant un court instant, je pose la main sur la sienne. Nous nous relevons de concert.

-Est-ce que je peux avoir mon ruban, s’il vous plait, et sans tout renverser ce coup-ci.

J’éclate de rire et lui aussi

- Pierre. Se présente-t-il
- Hélène.
- Hélène, vous m’avez bien fait rire, mais il faut que j’aille coller mes ourlets.

Pierre prend son ruban, paye, et je le raccompagne à la porte.

-A vous revoir – dit-Il en se retournant, et me lançant un grand sourire

Ce vendredi soir, Il fallait que j’aille à l‘AG de l’association culturelle et musicale.
J’arrive avec cinq minutes d’avance et je prends place sur une chaise pliante, quand une douce odeur réveille mes souvenirs.

- Hélène, cette chaise est-elle libre ?
- Pierre ! Quelle surprise ! Asseyez-vous à côté de moi. Dis- je en tapotant le siège à côté de moi.
- Et vos rideaux.
-Superbes…. un jour, je vous montrerai une photo.

Puis il se tait : l’allocution du président commence. Au bout d’une demi-heure, je commence à m’agiter sur mon siège, autant à cause de l’inconfort de la chaise que de l’ennui savamment distillé par chacune des interventions. Je me tourne vers Pierre ; lui-même croise mon regard.
- Quel ennui. Dis-je.
- Ils ont gâché nos soirées, mais, Hélène, vous pouvez sauver la mienne.-
- Comment ça ?
- Resto japonais, ça vous dit.
- Super, on y va.-

Nous nous éclipsons sans presque nous faire remarquer. Un coup de voiture et nous voici, assis, face à face devant un assortiment de sashimi, de sushi et de california Rolls.
Entre deux bouchées, je lui raconte ma triste vie, mon mari qui me trouvais grosse, son départ avec une plus jeune, mon divorce.
Il est lui aussi séparé, mais visiblement, il l’a pris mieux et il émaille le récit de son divorce d‘anecdotes qui me font pouffer.
Et le moment de quitter le restaurant, et de nous séparer arrive.

- Hélène, je n’ai pas senti le temps passer, permettez que je vous dépose.

Je veux prolonger ce petit moment de calme bonheur et j’accepte aussitôt.
Il se gare en bas de mon petit immeuble, il descend pour m’ouvrir la portière, et me tend la main pour sortir de la voiture. Nous sommes là, tous les deux plantés sur le trottoir, aucun ne voulant quitter l’autre.

- Pierre, un thé ça vous dit.
- Bien sûr.

J’ouvre la porte de l’immeuble et je lui prends la main, comme ça, naturellement.
Je l’entraine dans l’escalier, puis dans mon appartement.

Dans l’entrée, je me retourne vers lui, et dans un accès de folie, comme on se lance à l’eau.

-Vous avez vraiment envie d’un thé.
- Non plus maintenant.

Je lui prends les lèvres, je titube, je me raccroche à son cou, et toujours cette délicieuse odeur.

- Venez par là.

Et je le tire vers ma chambre. Il lève la main pour chercher l’interrupteur.

- Non, s’il vous plait. Je suis timide.

Il rabaisse sa main et ajoute.

- Laissez-moi vous déshabiller.

J’appuie mon dos sur sa poitrine, il déboutonne mon chemisier
Se baissant, il dégrafe le gros grain de ma jupe et la fait glisser, découvrant pour la première fois mon fessier imposant.
Il fait glisser le collant (le dernier que je porterai en sa présence), m’en débarrasse en même temps qu’il m’ôte ma culotte, et me déchausse.
Ses mains remontent le long de mes mollets, puis de mes cuisses, et s’arrêtent sous mes fesses.
Il dépose alors un baiser sur chacune d’elle.
Il se relève, m’enlève mon chemiser, dégrafe mon soutien-gorge, l’écarte et soulève mes seins en posant un doigt sur chacun des tétons.
Je soupire. Ca faisait si longtemps que je n’avais pas eu affaire à un homme délicat.

Je me retourne, et je déboutonne sa chemise, et je découvre une poitrine et un ventre imberbe avec un léger bedon. Je m’agenouille, je desserre sa ceinture et je descends ensemble le pantalon et le caleçon.
Un beau membre, en fait le plus beau que j’ai connu de toute ma pauvre vie insipide de femme marié et fidèle, jaillit sous mon nez.
Je le prends en main, et j’apprécie sa taille.
Je m’approche, il sent aussi bon que son propriétaire, j’ouvre ma bouche et j’entoure son gland d’un long coup de langue. Quelle douceur !

Il me relève, et m’entraine vers le lit où il me fait tomber (exprès cette fois ci) Nous nous enlaçons et nous embrassons passionnément.
Puis il se dégage doucement, et pose ses lèvres sur mes seins
Il fait rouler mes pointes, les faisant grossir, et durcir.
Sa main gauche fouille dans mon duvet et pénètre ma chatte. Je sens ses doigts écarter mes lèvres et pénétrer ma grotte.
Je coule littéralement sous ses caresses.

Sa bouche abandonne mes seins pour glisser vers mon sexe. Pierre commence à lécher, puis brouter mon minou. J’attrape sa verge et j’entreprends de le branler quand sa main bloque la mienne.
- Arrêtez. Laissez-moi faire !
Il revient à mon sexe et il aspire mes sucs. Sa langue descend, vers mon anus, le flatte, puis remonte vers ma fente et s‘agite dans ma chatte.

Je perds pied, et je plaque sa tête sur mon sexe.
Les ondes de plaisir irradient de mon bas ventre.
Il remonte mes cuisses pour accéder à mon œillet, qu’il se mit à laper
J’halète, je soupire, je geins, mes mains se serrent convulsivement.

Puis, tout doucement ; il décapuchonne mon clitoris de deux doigts.
En même temps, il enfonce doucement son index dans mon anus.
Ce dernier, peu habitué à cette invasion, se crispe, mais cette zone est suffisamment lubrifiée pour qu’il perfore sans peine et sans douleur, mon oignon. Alors il donne un coup de langue rappeuse sur mon clitoris décalotté.
S’en est trop. Je lâche prise dans un orgasme éblouissant.

Je reviens à moi, toute alanguie, la tête sur la poitrine de Pierre.
Je me redresse sur un coude, je l’embrasse, et sa langue m’envahit.
Nous échangeons un ardent baiser.

Je glisse légèrement le long de son corps, et j’empoigne son vit, toujours dressé.
Je donne un rapide coup de langue sur le gland, et je recueille le liquide suintant de son méat.

- Humm…. Vous avez bon gout-.
- Vous aussi, votre chatte est délicieuse.

C’était la première fois que j’entends ce qualificatif pour mon sexe.

- Vous n’avez rien eu. Je vais m’occuper de vous. Répondis-je, en l’embouchant.
- Attendez, je préfère un plaisir partagé. Laissez-moi un instant, je vais vous protéger.
Son préservatif enfilé, Il s’allonge sur moi. Son membre s’introduit dans ma grotte ; il commence à aller et venir doucement.
Les vagues de chaleurs remontent de mon vagin. J’approche son visage du mien et je l’embrasse goulument
Nos langues se nouent et se dénouent convulsivement.
Le tempo s’accélère, Je lâche sa tête et je plante mes ongles dans son dos.
Encore quelques allers et retour, il se raidit
Et soudainement, son et lumière, puis plus rien : la petite mort !

La sonnerie du réveil me tire de mon sommeil, je m’étire comme une chatte repue. Je tends le bras vers le côté gauche du lit.
Personne.

Sur le plan de travail de la cuisine, un papier avec ces simples mots « merci pour cette excellente soirée. » Les larmes me montent aux yeux : ainsi je ne suis qu’une passade d’un soir, un coup vite fait.

Une semaine passe, sans nouvelle, triste comme un ciel de novembre.
Je me fais avec tristesse à l’idée que ce court moment hors du temps ne se renouvellera plus.
Arrive un deuxième vendredi sans signe de vie.
Je suis dans l’arrière-boutique, pour ranger ma commande quand la sonnerie de l’entrée du magasin retentit.

- Attendez une minute, j’arrive.
- J’attendrai l’éternité s’il le faut.

Je laisse tomber ma boite et je cours dans la boutique.
Il est là, je manque de lui sauter au cou, mais je me bloque et je lui tends la main.

- Hélène, nous pouvons quand même nous faire la bise.

Je m’approche de lui et au moment de poser mes lèvres sur sa joue, mon corps m’échappe, je me colle à lui, le souffle court. Mes formes se moulent sur lui.
Mes lèvres glissent de sa joue à sa bouche. Ma langue force ses lèvres, et se noue à la sienne.
Il m’enlace aussi, sa main droite glisse doucement et s’arrête sur mon cul. Elle y resta une seconde, puis remonte.

- Monsieur, laissez cette main où elle était ! Lui murmuré-je.

Et pour être sure d’être bien comprise, j’ajoute.

- Remettez cette main sur mes fesses, elles adorent ça.

Deux anges passent.

Puis nos corps se désunissent. Il pose son regard dans mes yeux.

- Puis-je vous inviter à diner samedi soir, après la fermeture.
- Oh ! Oui, bien sûr ?
- Je passe vous prendre à votre appartement. Resto chinois ou traditionnel.
- Italien, s’il vous plait.
- Ca marche.

Une cliente entre, crevant notre bulle d’intimité, hors du temps. Pierre passe la porte, se retourne.

- A samedi alors.

Il s’éloigne, me laissant émue comme une midinette.

Le samedi à dix-neuf heures trente, l’interphone sonne.

- Pierre.
- Je vous ouvre, montez ! Désolée ! Je suis en retard.

Sortant de la douche, je l’accueille en peignoir.

- Je n’aurai pas du vous laisser si longtemps sans nouvelles.
- Tout à fait, Pierre, vous êtes un vilain garçon.
- C’est pour me faire pardonner. Me répond-il en me tendant une boite plate, assez large, allongée. Avec un gros nœud en bolduc : des chocolats ?

Je pose la boite sur la table, ôte le ruban, et soulève le couvercle.
J’écarte le papier de soie. Je reste bouche bée. Je lève les yeux vers Pierre.

- Vous êtes fou.

- Ah ! Vous n’aimez pas la couleur. Vous m’aviez dit aimer le rouge.
- Oui, oui ! Mais c’est tellement ………Déconcertant.

Je baisse à nouveau les yeux. La boite contient une superbe parure rouge: un soutien-gorge à coque, avec un motif floral en dentelles, un serre-taille, à jarretelles, et deux culottes, une très large et très enveloppante culotte italienne, puis une culotte de forme plus classique, toutes les deux en dentelles
Pour accessoiriser le tout, deux paires de bas Cervinho à couture.

- C’est trop beau … comment vous dire merci .
- Facile, essayez cet ensemble et montrez-moi comment il vous va.

Je me réfugie dans ma chambre. J’enfile la grande culotte ; impeccable, c’est ma taille, et quel confort, mais je l’ôte pour essayer le reste de la parure.
J’ajuste le serre-taille, je glisse les bas sur mes jambes et les agrafe.
Je passe par-dessus la culotte classique. Pour finir, j’emboite mes seins dans le soutien-gorge.
Maintenant, je dois sortir devant un homme, en petite tenue, pour la première fois depuis ? Je pousse la porte et je m’avance.

Pierre pousse un « Oh » admiratif

- Mais. Ajoute-t-il.
- Mais quoi. Fais-je, inquiète.
- Pour défiler en dessous, c’est mieux de mettre des talons.

Juste à ma droite, il y a le placard à chaussures, je me penche et je farfouille à la recherche de mes escarpins. Je trouve enfin mes talons de huit centimètres.
Pendant cette recherche, Pierre n’a rien perdu du spectacle de ma croupe exposée à travers la dentelle de la culotte. Je me redresse, et je chausse mes talons.

- Tournez-vous s’il vous plait. Dit-il.

Il met un genou au sol, et réajuste la couture de mes bas, au milieu de mes mollets. Cette caresse me rappelle celle, fugitive, de notre première rencontre.
Et remontant ses mains sur mes cuisses, il procède au même ajustement.
En plus de ses mains, je sens son souffle sur mes jambes, au-dessus de la lisière des bas. Je frissonne, mais pas de froid. Il se relève, rompant le sortilège.

- Maintenant, regardez-vous dans le miroir.

Je ne me reconnais pas dans l’image que me renvoie la glace.
Est-ce moi, avec cette taille étranglée, et ce cul cambré et rebondi, ces cuisses galbées par les bas, et ces mollets tendus.
Quant à ma poitrine, elle et magnifiée par les coques du soutien-gorge.

Je me tourne et me retourne devant le miroir, heureuse de retrouver ma pleine (très pleine) féminité.
Pierre sourit, n’en perdant pas une miette.

- Merci Pierre. Vous ne savez pas le bien que vous me faites.

Je m’éclipse dans ma chambre et j’enfile l’ensemble que j’avais préparé
Chemiser blanc, veste courte et jupe à quatre plis, s’arrêtant au genou.
Je laisse la culotte italienne au milieu du lit, à côté du collant inutile.
Je me présente à lui, dans le salon, superbe, sure de mon charme, et de ma sensualité. En effet, les dentelles rouges du soutien-gorge transparaissent à travers le chemisier. Il me fait tourner sur moi-même la, jupe vole, dévoilant mes cuisses barrées par les jarretelles. Il vaut mieux que je ne me penche pas.


En cinq minutes de 4x4, nous voici au restaurant. Je fais les quelques pas qui séparent notre véhicule du restaurant, accrochée des deux mains au bras de Pierre, et pas seulement parce que j’ai peur de trébucher sur mes talons.

- Bon giorno signora, bon giorno signora.-
- J’ai réservé pour deux. On peut avoir la table du fond la bas. Madame et moi avons des choses à nous dire.
- Prenez plutôt celle-ci, elle est aussi discrète, et vous n’avez pas le haut-parleur au-dessus de la tête.

Une fois installés, je me déchausse le pied droit et le pose sur le sien.
J’attrape aussi sa main, sur la table. Je n’ai pas l’intention de le laisser jamais partir.

La commande est vite passée .Antipasti, scampi, fungi, et surtout nous réservons un tiramisu double pour deux. Pierre hésite à commander une bouteille entière de Lambrusco, mais le sommelier le convainc, en lui proposant de l’emporter.

Après les antipasti, je lui pose la question qui me taraude depuis une heure.

- Pourquoi des dessous rouges.
- Au resto à sushi, vous m’aviez dit que vous aimiez le rouge.
- Alors, pourquoi des dessous, des roses auraient fait l’affaire.

Silence.

- C’est compliqué, il y a plusieurs raisons à ça. Puis il enchaine.
- D’abord, je ne veux pas être un soupirant parmi d’autres. Ensuite vous avez un corps superbe et, attirant et vous devez le mettre en valeur. En dernier lieu je suis sûr que vous avez une personnalité voluptueuse.
- Moi, voluptueuse, Pierre vous vous trompez, vous savez, je ne suis pas une amante très passionnée, je suis plutôt un mauvais coup.
- Laissez-moi en juger. En fait, je pense que vous avez besoin d’être en confiance, votre amant doit jouer avec vous, créer des situations sensuelles dans lesquelles vous vous sentirez désirée et appréciée.
- Merci Pierre, de ces compliments, j’en avais besoin, et en plus j’adore ces dessous –

Nous nous interrompons, les plats arrivent et nous leur faisons honneur.

- J’ai encore deux questions.
- Quelle curieuse !
- Oui, comment connaissez-vous mes mensurations, et pourquoi deux culottes.
- J’ai tout de suite vu que vous aviez un beau cul et je l’ai estimé à quarante-six. Vous avez une taille assez fine, donc pour le galbe taille, il suffisait de prendre une taille en dessous. Pour le soutien-gorge, j’ai relevé vos mensurations avant de vous quitter, et je me suis fait aider par une amie qui a un magasin de lingerie.

Le serveur présente le tiramisu géant et le partage entre nous deux.
Pierre me ressert un verre de lambrusco.

- Et pourquoi deux culottes – lui demandai-je
- Les culottes sont l’article qui s’use le plus vite, Avec deux culottes, vous gardez votre parure plus longtemps, et vous vous souviendrez plus longtemps de ce jour.

Après une bouchée de tiramisu, Pierre reprend.

- Je parie que vous avez gardé la culotte classique.
- Quoi ? Fais-je surprise.
- Parions ! Si je me trompe, je vous offre un autre ensemble -.
- Inutile, vous avez gagné.
- Prouvez le moi !
- Comment ?
- Facile, donnez-la-moi.
- Je ne comprends pas.
- Enlevez votre culotte, là, maintenant.
- Dans le restaurant, je n’oserai jamais.
- Vous êtes sur la banquette, vous voyez toute la salle, choisissez le moment quand personne ne vous regarde.

J’hésite, puis je me décide ; je dois être cinglée.
Je tire la nappe pour me cacher, je trousse ma robe, et je glisse mes mains pour attraper ma lingerie, puis je la fais glisser sur mes cuisses, elle passe mes genoux , et tombe sur mes chevilles
Il se penche, regarde sous la nappe, je tends ma jambe, et il récupère ma parure et la glisse dans sa poche.
- Alors.

Je suis rouge pivoine, mais finalement assez fière de mon audace.

- C’est très excitant. Et plutôt coquin.
- Vous voyez, vous aimez jouer.

Cafés, addition, pourboires et nous voici dehors avec la bouteille dans un sac.
Je m’accroche à son bras et nous retournons au 4X4.
Comme à l’aller, il m’ouvre la portière.
Comme je m’installe, il me murmure.

- Vos fesses à nu sur le siège.

Sans hésiter, je me trousse, lui montre mes cuisses et mes jarretelles et je m’assoie le cul directement au contact du cuir, en le regardant dans les yeux avec un air de défi.

En un instant, nous nous retrouvons dans l’escalier de mon immeuble. J’ai gravi les quatre premières marches quand je senti sa main sur mon mollet. Je m’arrête comme pour l’inviter à monter plus haut.
Ce qu’elle fait, dépassant la lisière du bas, caressant le gras de ma fesse et s’insinuant dans ma fente, déjà humide. Je soupire, il insiste et câline mon anus du pouce. Je me fais doigter le sexe et l’anus, dans l’escalier de mon immeuble. Je suis devenue complètement folle.

- Pouvez-vous vous trousser, que je vois ce cul splendide monter l’escalier ?

Je relève ma jupe et je lui offre le spectacle demandé en accentuant le roulis naturel de mes fesses.

Une fois dans l’appartement, je le plaque contre la porte et avant de lui prendre les lèvres, je lui murmure.

- Mon amour. Tu vas y passer. Ca fait quinze jours que je t’attends.

Il me rend mon baiser, avec passion, ses mains se plaquent sur mon cul mis à nu. Il me pousse dans ma chambre, et me fait tomber sur le dos dans le lit, sans me déshabiller.
Il entame un broutage de minou déchâiné. Puis reprenant son souffle, il fait glisser ma jupe et passa mon chemisier au-dessus de ma tête, me laissant en sous-vêtements.
Je l’embrasse goulûmentt, et le débarrasse de ses vêtements.

Il me repousse doucement sur l’oreiller, et retourne à mon minou.
Un coup de langue sur le clitoris me fait disjoncter.
Sans pitié, il me retourne, me mets à quatre pattes et introduit son vit dans mon sexe, puis m’attrapant les hanches, il entame une levrette frénétique.
Au moment où je perds pied, il introduit son pouce dans mon anus.
Cette intromission déclenche une vague nerveuse qui m’achève ; je m’écroulai sous la puissance de cet orgasme.
Lorsque je reprends pied, je suis débarrassée de mes dessous, mais seule.
J’entends alors le bruit de la douche. J’entre dans la salle de bain, et je me glisse sous l’eau avec lui.
Pour la première fois, je le voyais en entier, nu. Il est presque imberbe, avec un léger bedon, presque attendrissant.
Je pose la main sur ses fesses, elles sont dures, et paumées, de même que ses cuisses (j’apprendrais plus tard qu’il pratique le ski depuis ses cinq ans).
Après cette douche, nous nous essuyons l’un l’autre, et nous retournons dans la chambre,
Au passage, il récupère le sac avec la bouteille. Et oh surprise, le patron du restaurant y avait ajouté deux flutes.
Il tamise la lumière, et remplit les deux flutes, et nous trinquons, lui assis, moi allongée, la tête posée sur sa cuisse, sa queue à portée de bouche.
Puis il se coule contre moi et commence à me caresser en me suçotant les seins.

- Non s’il vous plait, vous m’avez épuisée.
- Justement, laissez-vous dorloter ….. C’est meilleur de se laisser faire.

Sa queue reprend de la vigueur et il me pénètre doucement.
Ses mouvements sont très lents, délicats, et me bercent dans une mer de sensations agréables, l’orgasme qui suit est très doux, presque paisible et je sombre pour la deuxième fois dans une petite mort pleine de tendresse.
Je suis réveillée par une sensation de vide à mes côtés. Je me retourne, il est debout, en train de glisser sa chemise dans son pantalon.

- Reste, s’il te plait. Reste.

Le temps s’arrête un instant.
Puis, il se déshabille, et se glisse dans mon lit.
Il me tourne sur le côté droit et se colle contre mon dos, puis il soulève ma fesse gauche et glisse son sexe entre mes deux hémisphères, contre mon œillet.
Il glisse son bras sous mon aisselle et saisit mon sein gauche.
Je m’endors, comme ça, sa verge entre mes fesses, et sa main sur mon sein.
Et je connais ma première nuit de tendresse avec celui qui est devenu mon amant, et qui deviendra mon sultan bien aimé.

Mais ça, c’est une autre histoire……
.
.
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Oberon

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Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série Empty Re: Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série

Message par Calafia Dim 3 Juil 2016 - 16:02

Bonjour,

tout d'abord merci de nous avoir proposé votre texte et mes excuses pour la réponse tardive (obligations pro)
ceci étant dit : nous avons beaucoup échangé autour de votre texte, dans l'intervalle

La première partie (proposée ici) est de qualité et pourrait tout à fait faire l'objet d'une publication sur notre site
Malheureusement la suite (que nous avons consultée sur revebebe) n'atteint pas le même niveau (sur le fond et sur la forme) et ne nous apparait pas publiable sur notre site

en l'état, nous vous proposons donc une publication unique du première chapitre, en section invité (prévoir une publication en octobre/novembre 2016)

la référence à une éventuelle "autre histoire" en fin de texte peut être maintenue, laissant au lecteur le choix de ses fantasmes, sans publication d'une suite à ce texte

bien à vous
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Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série Empty Re: Hélène , la rencontre , première nouvelle d'une petite série

Message par Lioubov Dim 3 Juil 2016 - 16:49

Oberon a écrit:J'ai déjà posté sur RVBB, avec un autre peudo , bruno. le conteur
Mais par respect pourle travail des correcteurs de ce site , je vous envoie le texte original , issu de mon disque dur.
Merci pour le respect du travail des correcteurs de Revebebe, mais ici, c'est le même qui œuvre (sous un autre pseudo).
Et comme je n'ai pas envie de me retaper une correction de 10 pages, je fournis celle que j'avais faite pour RVBB, avec juste une modification des balises HTML pour les transformer en BBCode tel qu'utilisé ici.
Des objections, Oberon ?
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Message par Lioubov Dim 3 Juil 2016 - 16:50

Hélène, la rencontre


Récit d’Hélène


On ne peut pas me qualifier de canon, mais je ne porte pas si mal ma cinquantaine.
Je ne suis pas grosse, mais je suis loin d’être une maigrichonne. Je suis de taille moyenne, un mètre soixante-dix, avec talons. J’ai un beau postérieur, mes culottes font au moins 46, si ce n’est 48. Mais ma taille est marquée. Ma poitrine est à l’unisson, opulente, sans être imposante, et malgré mon âge elle est restée ferme. Ma cuisse est charnue.
En résumé, j’ai les formes d’un violoncelle.

Mon visage est ovale, avec des traits doux, légèrement empâté, avec un petit début de double menton. Ma chevelure sombre descend aux épaules. J’ai des yeux bruns, soulignés par un début de poches, des sourcils réguliers, avec un regard doux. Ma bouche est petite, mais bien ourlée. J’accentue le dessin de ses lèvres avec un rouge léger.  
Bref, ni belle, ni laide, comme tout le monde, sans charme particulier

Enfin c’est ce que je croyais.

Depuis mon divorce, je me consacre uniquement à ma mercerie.
Comme tous les mercredis, je suis en train de ranger mes racks de bobines de fils quand celui qui deviendra mon Pierre entre dans ma boutique.

— Puis-je vous aider ?
— Bonjour, Madame ; avez-vous de la colle à tissu ?
— Oui, pour quel usage ?
— Il faut que je raccourcisse des rideaux… et je ne sais pas me servir d’une machine à coudre.
— Vous savez vous servir d’un fer à repasser ?
— Quand même, je repasse mes chemises depuis mes quatorze ans.
— Madame votre mère vous a bien éduqué.
— On va faire avec… si vous m’expliquez.

Je me dirige vers le rayonnage. Mais au passage, ma hanche de dondon – comme disait mon mari – accroche un portant qui pousse une boîte en carton qui commence à glisser. Pour essayer de la retenir, je pivote, mais je trébuche. Mon client essaye de me rattraper, mais je le bouscule et je l’entraîne dans ma chute, ou plutôt sous ma chute. Et me voici à moitié étalée sur le dos, avec mon client comme coussin amortisseur.

En me relevant, mon mouvement m’amène contre lui, quasiment le nez dans son cou. Il sent si bon… Ce n’est pas du parfum ou du déodorant, ni même un après-rasage. Non, c’est son odeur naturelle.
Un instant passe. Il se dégage doucement de mon anatomie et se relève.

Galamment, il se penche vers moi, me tend la main et m’aide à me redresser. L’espace entre les rayonnages est exigu, et je me retrouve collée contre lui, poitrine contre poitrine. Je l’observe de près. À vue de nez, il a cinquante ans, le visage un peu marqué, le crâne rasé, un joli sourire, et toujours cette odeur délicieuse. En me reculant, je fais tomber les plateaux de bobines et de boutons restés en équilibre instable.

— Ne bougez pas, vous allez rouler sur une de vos bobines.

Il met un genou au sol pour écarter les bobines autour de mes pieds. Et fugitivement, je sens une caresse, légère comme une plume, sur mon mollet.

— Voilà, vous ne risquez pas de tomber.

Et, accroupi, il commence à ramasser les articles de mercerie.

— Pouvez-vous me donner une boîte pour rassembler les boutons et les bobines ?

Je lui tends une boîte, j’en prends une aussi, et je m’accroupis pour collecter ma mercerie. Le ramassage est presque fini ; je tends la main pour attraper la dernière bobine, mais il la récupère avant moi, et pendant un court instant je pose la main sur la sienne. Nous nous relevons de concert.

— Est-ce que je peux avoir mon ruban, s’il vous plaît ? Et sans tout renverser ce coup-ci.

J’éclate de rire et lui aussi.

— Pierre, se présente-t-il.
— Hélène.
— Hélène, vous m’avez bien fait rire, mais il faut que j’aille coller mes ourlets.

Pierre prend son ruban, paye, et je le raccompagne à la porte.

— À vous revoir, dit-il en se retournant et me lançant un grand sourire.

Ce vendredi soir, il fallait que j’aille à l’AG de l’association culturelle et musicale. J’arrive avec cinq minutes d’avance et je prends place sur une chaise pliante quand je sens l’odeur douce de mon gentleman.

— Hélène, cette chaise est-elle libre ?
— Pierre, quelle surprise ! Asseyez-vous à côté de moi, dis-je en tapotant le siège à côté de moi. Et vos rideaux ?
— Superbes… un jour, je vous monterai une photo.

Puis il se tait : l’allocution du président commence. Au bout d’une demi-heure, je commence à m’agiter sur mon siège, autant à cause de l’inconfort de la chaise que de l’ennui savamment distillé par chacune des interventions. Je me tourne vers Pierre ; lui-même croise mon regard.

— Quel ennui ! dis-je.
— Ils ont gâché notre soirée ; mais, Hélène, vous pouvez sauver la mienne.
— Comment ça ?
— Resto japonais, ça vous dit ?
— Super, on y va !

Nous nous éclipsons sans presque nous faire remarquer.
Un coup de voiture et nous voici assis, face à face devant un assortiment de sashimi, de sushi et de california rolls. Entre deux bouchées, je lui raconte ma triste vie, mon mari qui me trouvait grosse, son départ avec une plus jeune, mon divorce.
Il est lui aussi séparé, mais visiblement il l’a pris mieux et il émaille le récit de son divorce d‘anecdotes qui me font pouffer.
Et le moment de quitter le restaurant et de nous séparer arrive.

— Hélène, je n’ai pas senti le temps passer ; permettez que je vous dépose.

Je veux prolonger ce petit moment de calme bonheur et j’accepte aussitôt. Il se gare en bas de mon petit immeuble, descend pour m’ouvrir la portière et me tend la main pour sortir de la voiture. Nous sommes là, tous les deux plantés sur le trottoir, aucun ne voulant quitter l’autre.

— Pierre, un thé, ça vous dit ?
— Bien sûr !

J’ouvre la porte de l’immeuble et lui prends la main. Je l’entraîne dans l’escalier, puis dans mon appartement. Dans l’entrée, je me retourne vers lui et, dans un accès de folie, comme on se lance à l’eau :

— Vous avez vraiment envie d’un thé ?
— Non, plus maintenant.

Je lui prends les lèvres ; je titube, je me raccroche à son cou, et toujours cette délicieuse odeur.

— Venez par là.

Et je le tire vers ma chambre. Il lève la main pour chercher l’interrupteur.

— Non, s’il vous plaît… je suis timide !

Il laisse retomber sa main et ajoute :

— Laissez-moi vous déshabiller…

J’appuie mon dos sur sa poitrine ; il déboutonne mon chemisier. Se baissant, il dégrafe le gros grain de ma jupe et la fait glisser, découvrant pour la première fois mon fessier imposant. Il fait glisser le collant (le dernier que je porterai en sa présence), m’en débarrasse en même temps qu’il m’ôte ma culotte et me déchausse.

Ses mains remontent le long de mes mollets, puis de mes cuisses et s’arrêtent sous mes fesses. Il dépose alors un baiser sur chacune d’elle.
Il se relève, m’enlève mon chemiser, dégrafe mon soutien-gorge, l’écarte et soulève mes seins en posant un doigt sur chacun des tétons.
Je soupire.
Ça faisait si longtemps que je n’avais pas eu affaire à un homme délicat…

Je me retourne et je déboutonne sa chemise. Je découvre une poitrine et un ventre imberbes avec un léger bedon. Je m’agenouille, desserre sa ceinture et descends ensemble le pantalon et le caleçon.
Un beau membre – en fait le plus beau que j’ai connu de toute ma pauvre vie insipide de femme mariée et fidèle – jaillit sous mon nez. Je le prends en main, et j’apprécie sa taille. Je m’approche ; il sent aussi bon que son propriétaire. J’ouvre ma bouche et entoure son gland d’un long coup de langue. Quelle douceur !

Il me relève et m’entraîne vers le lit où il me fait tomber (exprès cette fois-ci). Nous nous enlaçons et nous embrassons passionnément. Puis il se dégage doucement et pose ses lèvres sur mes seins. Il fait rouler mes pointes, les faisant grossir et durcir. Sa main gauche fouille dans mon duvet et pénètre ma chatte. Je sens ses doigts écarter mes lèvres et pénétrer ma grotte. Je coule littéralement sous ses caresses.

Sa bouche abandonne mes seins pour glisser vers mon sexe. Pierre commence à lécher, puis brouter mon minou. J’attrape sa verge et entreprends de le branler quand sa main bloque la mienne.

— Arrêtez… laissez-moi faire !

Il revient à mon sexe et aspire mon suc. Sa langue descend vers mon anus, le flatte, puis remonte vers ma fente et s’agite dans ma chatte. Je perds pied, et je plaque sa tête sur mon sexe. Les ondes de plaisir irradient de mon bas-ventre.
Il remonte mes cuisses pour accéder à mon œillet, qu’il se mit à laper. Je halète, je soupire, je geins, mes mains se serrent convulsivement.

Puis, de deux doigts, tout doucement, il décapuchonne mon clitoris. En même temps, il enfonce doucement son index dans mon anus. Ce dernier, peu habitué à cette invasion, se crispe, mais cette zone est suffisamment lubrifiée pour qu’il perfore sans peine et sans douleur mon oignon. Alors il donne un coup de langue râpeuse sur mon clitoris décalotté.

C’en est trop. Je lâche prise dans un orgasme éblouissant.

Je reviens à moi, tout alanguie, la tête sur la poitrine de Pierre. Je me redresse sur un coude, je l’embrasse, et sa langue m’envahit. Nous échangeons un ardent baiser.

Je glisse légèrement le long de son corps et j’empoigne son vit, toujours dressé. Je donne un rapide coup de langue sur le gland et recueille le liquide suintant de son méat.

— Humm… vous avez bon goût.
— Vous aussi, votre chatte est délicieuse.

C’était la première fois que j’entends ce qualificatif pour mon sexe.

— Vous n’avez rien eu… Je vais m’occuper de vous, réponds-je en l’embouchant.
— Attendez, je préfère un plaisir partagé. Laissez-moi un instant, je vais vous protéger.

Son préservatif enfilé, il s’allonge sur moi. Son membre s’introduit dans ma grotte ; il commence à aller et venir doucement. Les vagues de chaleur remontent de mon vagin. J’approche son visage et je l’embrasse goulûment. Nos langues se nouent et se dénouent convulsivement.
Le tempo s’accélère, je lâche sa tête et je plante mes ongles dans son dos. Encore quelques allers et retours, il se raidit…
… et soudain, son et lumière, puis plus rien : la petite mort !

____________________


La sonnerie du réveil me tire de mon sommeil ; je m’étire comme une chatte repue. Je tends le bras vers le côté gauche du lit : personne.
Sur le plan de travail de la cuisine, un papier avec ces simples mots :

« Merci pour cette excellente soirée. »

Les larmes me montent aux yeux : ainsi je ne suis qu’une passade d’un soir, un coup vite fait.

____________________


Rouge


Une semaine passe, sans nouvelles, triste comme un ciel de novembre. Avec tristesse, je me fais à l’idée que ce court moment hors du temps ne se renouvellera plus.

Arrive un deuxième vendredi sans signe de vie. Je suis dans l’arrière-boutique pour ranger ma commande quand la sonnerie de l’entrée du magasin retentit.

— Attendez une minute, j’arrive.
— J’attendrai l’éternité, s’il le faut.

Je laisse tomber ma boîte et je cours dans la boutique.
Il est là ! Je manque de lui sauter au cou, mais je me bloque et lui tends la main.

— Hélène, nous pouvons quand même nous faire la bise…

Je m’approche de lui et, au moment de poser mes lèvres sur sa joue, je me colle à lui, le souffle court. Mes formes se moulent à son corps. Mes lèvres glissent de sa joue à sa bouche. Ma langue force ses lèvres et se noue à la sienne. Il m’enlace aussi ; sa main droite glisse doucement et s’arrête sur mon cul. Elle y reste une seconde, puis remonte.

— Monsieur, laissez cette main où elle était ! lui murmuré-je.

Et pour être sûre d’être bien comprise, j’ajoute :

— Remettez cette main sur mes fesses : elles adorent ça.

Deux anges passent… puis nos corps se désunissent.

— Puis-je vous inviter à dîner samedi soir, après la fermeture ?
— Oh oui, bien sûr !
— Je passe vous prendre à votre appartement… Resto chinois ou traditionnel ?
— Italien, s’il vous plaît.
— Ça marche.

Une cliente entre, mettant fin à cet instant hors du temps. Pierre passe la porte, se retourne.

— À samedi, alors.

Il s’éloigne, me laissant émue comme une midinette.

____________________


Le samedi à dix-neuf heures trente, l’interphone sonne.

— Pierre.
— Je vous ouvre, montez… Désolée, je suis en retard.

Sortant de la douche, je l’accueille en peignoir.

— Je n’aurais pas dû vous laisser si longtemps sans nouvelles, me dit Pierre.
— Tout à fait ; vous êtes un vilain garçon.
— C’est pour me faire pardonner.

Il me tend une boîte plate, assez large, allongée. Avec un gros nœud en Bolduc : des chocolats ?

Je pose la boîte sur la table, ôte le ruban et soulève le couvercle. J’écarte le papier de soie. Je reste bouche bée. Je lève les yeux vers Pierre :

— Vous êtes fou !
— Ah… Vous n’aimez pas la couleur… Vous m’aviez dit aimer le rouge.
— Oui, oui. Mais c’est tellement… déconcertant.

Je baisse à nouveau les yeux. La boîte contient une superbe parure rouge : un soutien-gorge à coque, avec un motif floral en dentelle, un serre-taille à jarretelles, et deux culottes : une très large et très enveloppante culotte italienne, puis une culotte de forme plus classique, toutes les deux en dentelle.
Pour accessoiriser le tout, deux paires de bas Cervinho à couture.

— C’est trop beau… Comment vous dire merci ?
— Facile : essayez cet ensemble et montrez-moi comment il vous va.

Je me réfugie dans ma chambre. J’enfile la grande culotte. Impeccable, c’est ma taille ; et quel confort ! Mais je l’ôte pour essayer le reste de la parure. J’ajuste le serre-taille, je glisse les bas sur mes jambes et les agrafe. Par-dessus, je passe la culotte classique.
Pour finir, j’emboîte mes seins dans le soutien-gorge. Maintenant, je dois sortir devant un homme, en petite tenue, pour la première fois depuis ?
Je pousse la porte et je m’avance.
Pierre pousse un « Oh ! » admiratif.

— Mais… ajoute-t-il.
— Mais quoi ? fais-je, inquiète.
— Pour défiler en dessous, c’est mieux de mettre des talons.

Juste à ma droite, il y a le placard à chaussures. Je me penche et farfouille à la recherche de mes escarpins. Je trouve enfin mes talons de huit centimètres.
Pendant cette recherche, Pierre n’a rien perdu du spectacle de ma croupe exposée à travers la dentelle de la culotte. Je me redresse, et je chausse mes talons.

— Tournez-vous, s’il vous plaît, dit-il.

Il met un genou au sol et réajuste la couture de mes bas au milieu de mes mollets. Cette caresse me rappelle celle, fugitive, de notre première rencontre. Et remontant ses mains sur mes cuisses, il procède au même ajustement. En plus de ses mains, je sens son souffle sur mes jambes, au-dessus de la lisière des bas. Je frissonne, mais pas de froid.
Il se relève, rompant le sortilège.

— Maintenant, regardez-vous dans le miroir.

Je ne me reconnais pas dans l’image que me renvoie la glace. Est-ce moi, avec cette taille étranglée et ce cul cambré et rebondi, ces cuisses et ces mollets tendus ? Quant à ma poitrine, elle et magnifiée par les coques du soutien-gorge.
Je me tourne et me retourne devant le miroir, heureuse de retrouver ma pleine (très pleine) féminité.
Pierre sourit, n’en perdant pas une miette.

— Merci, Pierre… Vous ne savez pas le bien que vous me faites.

Je m’éclipse dans ma chambre et j’enfile l’ensemble que j’avais préparé : chemiser blanc, veste courte et jupe à quatre plis s’arrêtant au genou. Je laisse la culotte italienne au milieu du lit, à côté du collant inutile.
Je me présente à lui, dans le salon, superbe, sûre de mon charme et de ma sensualité. En effet, les dentelles rouges du soutien-gorge transparaissent à travers le chemisier. Il me fait tourner sur moi-même ; la jupe vole, dévoilant mes cuisses barrées par les jarretelles.
Il vaut mieux que je ne me penche pas.

En cinq minutes de 4x4, nous voici au restaurant. Je fais les quelques pas qui séparent notre véhicule du restaurant, accrochée des deux mains au bras de Pierre, et pas seulement parce que j’ai peur de trébucher sur mes talons.

— Buona sera, Signora ; buona sera, Signore.
— J’ai réservé pour deux… On peut avoir la table du fond là-bas ? Madame et moi avons des choses à nous dire.
— Prenez plutôt celle-ci : elle est aussi discrète, et vous n’avez pas le haut-parleur au-dessus de la tête.

Une fois installés, je me déchausse le pied droit et le pose sur le sien. J’attrape aussi sa main, sur la table. Je n’ai pas l’intention de le laisser jamais partir.
La commande est vite passée : antipasti, scampi, funghi, et surtout nous réservons un tiramisu double pour deux. Pierre hésite à commander une bouteille entière de Lambrusco, mais le sommelier le convainc en lui proposant de l’emporter.

Après les antipasti, je lui pose la question qui me taraude depuis une heure :

— Pourquoi des dessous rouges ?
— Au resto à sushi, vous m’avez dit que vous aimez le rouge.
— Alors, pourquoi des dessous ? Des roses auraient fait l’affaire.

Silence.

— C’est compliqué ; il y a plusieurs raisons à cela.

Puis il enchaîne :

— D’abord, je ne veux pas être un soupirant parmi d’autres. Ensuite, vous avez un corps superbe et attirant. Vous devez le mettre en valeur. En dernier lieu, je suis sûr que vous avez une personnalité voluptueuse.
— Moi, voluptueuse ? Pierre, vous vous trompez, vous savez : je ne suis pas une amante très passionnée ; je suis plutôt un mauvais coup.
— Laissez-moi en juger. En fait, je pense que vous avez besoin d’être en confiance. Votre amant doit jouer avec vous, créer des situations sensuelles dans lesquelles vous vous sentirez désirée et appréciée.
— Merci, Pierre, de ces compliments, j’en avais besoin ; et en plus, j’adore ces dessous.

Nous nous interrompons ; les plats arrivent, et nous leur faisons honneur.

— J’ai encore deux questions.
— Quelle curieuse…
— Oui, comment connaissez-vous mes mensurations, et pourquoi deux culottes ?
— J’ai tout de suite vu que vous aviez un beau cul, et je l’ai estimé à quarante-six. Vous avez une taille assez fine ; donc, pour le galbe-taille, il suffisait de prendre une taille en dessous. Pour le soutien-gorge, j’ai relevé vos mensurations avant de vous quitter et je me suis fait aider par une amie qui a un magasin de lingerie.

Le serveur présente le tiramisu géant et le partage entre nous deux.
Pierre me ressert un verre de Lambrusco.

— Et pourquoi deux culottes ? lui demandé-je
— Les culottes sont l’article qui s’use le plus vite. Avec deux culottes, vous gardez votre parure plus longtemps, et vous vous souviendrez plus longtemps de ce jour.
— C’est juste.

Après une bouchée de tiramisu, Pierre reprend :

— Je parie que vous avez gardé la culotte classique.
— Quoi ? fais-je, surprise.
— Parions… Si je me trompe, je vous offre un autre ensemble.
— Inutile, vous avez gagné.
— Prouvez-le-moi.
— Comment ?
— Facile : donnez-la-moi.
— Je ne comprends pas…
— Enlevez votre culotte, là, maintenant.
— Dans le restaurant ? Je n’oserai jamais.
— Vous êtes sur la banquette ; vous voyez toute la salle. Choisissez le moment quand personne ne vous regarde.

J’hésite, puis je me décide. Je dois être cinglée !
Je tire la nappe pour me cacher, je trousse ma robe et je glisse mes mains pour attraper ma lingerie, puis je la fais glisser sur mes cuisses. Elle passe mes genoux et tombe sur mes chevilles. Il se penche, regarde sous la nappe. Je tends ma jambe ; il récupère ma lingerie et la glisse dans sa poche.

— Alors ?

Je suis rouge pivoine, mais finalement assez fière de mon audace.

— C’est très excitant… et plutôt coquin.
— Vous voyez, vous aimez jouer.

Cafés, addition, pourboire, et nous voici dehors avec la bouteille dans un sac. Je m’accroche à son bras et nous retournons au 4x4. Comme à l’aller, il m’ouvre la portière. Comme je m’installe, il me murmure :

— Vos fesses à nu sur le siège.

Sans hésiter, je me trousse et m’assois, les fesses directement au contact du cuir, en le regardant avec un air de défi.

En un instant, nous nous retrouvons dans l’escalier de mon immeuble. J’ai gravi les quatre premières marches quand je sens sa main sur mon mollet. Je m’arrête, comme pour l’inviter à monter plus haut.
Ce qu’il fait, dépassant la lisière du bas, caressant le gras de ma fesse et s’insinuant dans ma fente, déjà humide. Je soupire ; il insiste et câline mon anus du pouce. Je me fais doigter le sexe et l’anus dans l’escalier de mon immeuble : je suis devenue complètement folle !

— Pouvez-vous vous trousser, que je voie ce cul splendide monter l’escalier ?

Je relève ma jupe et lui offre le spectacle demandé en accentuant le roulis naturel de mes fesses.
Une fois dans l’appartement, je le plaque contre la porte, et avant de lui prendre les lèvres je lui murmure :

— Mon amour… tu vas y passer ! Ça fait quinze jours que je t’attends.

Il me rend mon baiser avec passion, ses mains se plaquent sur mon cul mis à nu.
Il me pousse dans ma chambre et me fait tomber sur le dos dans le lit, sans me déshabiller. Il entame un broutage de minou déchaîné. Puis, reprenant son souffle, il fait glisser ma jupe et passe mon chemisier au-dessus de ma tête, me laissant en sous-vêtements.

Je l’embrasse goulûment et le débarrasse de ses vêtements. Il me repousse doucement sur l’oreiller et retourne à mon minou. Un coup de langue sur le clitoris me fait disjoncter.

Sans pitié, il me retourne, me met à quatre pattes et introduit son vit dans mon sexe. Puis, m’attrapant les hanches, il entame une levrette frénétique. Au moment où je perds pied, il introduit son pouce dans mon anus. Cette intromission déclenche une vague nerveuse qui m’achève ; je m’écroule sous la puissance de cet orgasme.

Lorsque je reprends pied, je suis débarrassée de mes dessous, mais seule.
J’entends alors le bruit de la douche. J’entre dans la salle de bain et je me glisse sous l’eau avec lui. Pour la première fois, je le vois en entier, nu. Il est presque imberbe, avec un léger bedon, presque attendrissant. Je pose la main sur ses fesses ; elles sont dures et pommées, de même que ses cuisses (j’apprendrai plus tard qu’il pratique le ski depuis ses cinq ans).

Après cette douche, nous nous essuyons l’un l’autre et nous retournons dans la chambre. Au passage, il récupère le sac avec la bouteille et – ô surprise ! – le patron du restaurant y a ajouté deux flûtes. Il tamise la lumière, emplit les deux flûtes et nous trinquons, lui assis, moi allongée, la tête posée sur sa cuisse, sa queue à portée de bouche.
Puis il se coule contre moi et commence à me caresser en me suçotant les seins.

— Non, s’il vous plaît : vous m’avez épuisée.
— Justement, laissez-vous dorloter… C’est meilleur de se laisser faire.

Sa queue reprend de la vigueur et il me pénètre doucement. Ses mouvements sont très lents, délicats, et me bercent dans une mer de sensations agréables. L’orgasme qui suit est très doux, presque paisible, et je sombre pour la deuxième fois dans une petite mort pleine de tendresse.

____________________


Je suis réveillée par une sensation de vide à mes côtés. Je me retourne ; il est debout, en train de glisser sa chemise dans son pantalon.

— Reste, s’il te plaît… reste !

Le temps s’arrête un instant.
Puis il se déshabille et se glisse dans mon lit. Il me tourne sur le côté droit et se colle contre mon dos, puis il soulève ma fesse gauche et glisse son sexe entre mes deux hémisphères, contre mon œillet. Il glisse son bras sous mon aisselle et saisit mon sein gauche.

Je m’endors comme ça, sa verge entre mes fesses, et sa main sur mon sein.
Et je connais ma première nuit de tendresse avec celui qui est devenu mon amant et qui deviendra mon sultan bien-aimé.

Mais ça, c’est une autre histoire…
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Message par Oberon Dim 3 Juil 2016 - 19:11

Bonsoir,
Je remercie le comité exécutif d’avoir retenu mon texte.
Je comprends que vous ne vouliez pas publier les textes suivants.
Toutefois, puis-je vous en proposer d’autres plus travaillés ?

Monsieur Lioubov,
Vous pouvez effectivement publier la correction déjà parue dans RVBB. Loin de moi , l’idée de vous imposer un nouveau pensum
Je vous ai envoyé ma version « originale » pour ne pas m’attribuer indument le mérite qui revient à d’autres.
Cordialement
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Message par Lioubov Dim 3 Juil 2016 - 20:58

Oberon a écrit:Monsieur Lioubov [...]
Hey, man, pas de "Monsieur" entre nous. Surtout pas !
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Message par Oberon Lun 4 Juil 2016 - 17:25

Désolé,

J'ai reçu une éducation vieille france.
Alors, parfois, quelques réminiscences surgissent

Cordialement
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Message par Lioubov Lun 4 Juil 2016 - 19:04

Oberon a écrit:Désolé, J'ai reçu une éducation vieille France.
Moi aussi, mais j'aime transgresser.
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Message par Oberon Sam 9 Juil 2016 - 14:20

Transgresser !

J'ai un petit texte qui doit être transgressif, puisqu'il a été refusé par RVBB.
Il a une légère coloration SM.
En tout cas, il est moins fleur bleue que le prédent.
Penser-vous qu'il puisse trouver sa lace sur ce blog.

Cordialement

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Message par Lioubov Sam 9 Juil 2016 - 14:50

S'il s'agit de Jeux et hygiène ludique, il sera refusé ici aussi, Oberon.
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Message par Oberon Sam 9 Juil 2016 - 15:45

Non , il s'agit  d"'une si longue attente" première partie.
Je me mords les doigts d'avoir écrit le texte que vous citez.
Je suis plutôt satisfait qu'il n'ait jamais été publié. Il a d'ailleurs disparu de mon disque dur.

Cordialement.

Obéron

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