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Message par Gizmo Jeu 30 Juin 2016 - 19:10

bonjour, voici un texte que j'ai l(honneur de soumettre à votre appréciation.

Titre: Qui va à la chasse.. va à la chasse

Mon métier n'est pas toujours de tout repos, travailler dehors, sous la pluie, la neige ou la canicule, nécessite de posséder une bonne constitution.

En outre, soit disant pour nous faciliter le travail, mais plus sûrement pour nous embarrasser, nos supérieurs nous obligent à utiliser de plus en plus l'informatique, à passer des heures devant un ordinateur, quand ces engins diaboliques daignent fonctionner correctement.
Je ne déteste pas, mais à doses homéopathiques ou alors pour mon propre plaisir. Lorsque ces choses sont imposées elles deviennent beaucoup moins marrantes, surtout que nous devons subir des formateurs aussi soporifiques qu'un discours de Balladur sous Prozac !
Des heures assis sur une chaise inconfortable, à fixer l'écran d'un regard vide.
Il faut cependant s'y plier, ordre de nos élites, selon celles-ci nous sommes sensés savoir tout faire, établir un budget ou un programme de travaux sur une bécane, tout en ne cessant pas nos anciennes fonctions, nous occuper des exploitations de bois, gérer les ouvriers, les touristes, la chasse et autres.

Parmi les autres, je m'occupe d'une vieille ferme fortifiée transformée en maison forestière de vacances pour collègues fatigués.

Une aile de cette construction tombant malheureusement en ruine, mon patron décida de transformer cette ruine en gîte, un gîte de luxe. Quatre personnes peuvent y loger à l'aise et dans un grand confort.
Je dois avouer que les pièces voûtées, les poutres apparentes et parquet en chêne sont du plus bel effet.
Seul problème, les chasseurs y sont prioritaires à partir de septembre. Heureusement ils ne se bousculent pas au portillon, laissant la place à des vacanciers civilisés. Le point d'achoppement se trouve dans la literie, 2 lits de 2 personnes rafraîchissent les ardeurs de ces trappeurs du dimanche. Quand on vote pour Chasse-Pêche-Nature et Tradition on ne partage pas le lit d'un autre homme.

Vers la fin du mois d'août mon grand chef méphistophélique me convoque toutes affaires cessantes dans son quartier général avec mon collègue Louis, l'expert en cynégétique.

-Tu sais ce qu'il nous veut Dudule ?
-Aucune idée, certainement nous faire part d'une de ses réflexion à la con !

-Messieurs vous n'êtes pas sans savoir que je veux développer la chasse sous licence dans votre massif.
-Euh, oui ?
-Je veux aussi y développer l'aspect tourisme.
-Ah ?
-Si possible les deux ensemble, dit il d'un air inspiré.

Il commence à m'inquiéter.

-Je veux lancer un concept, chasse et famille, pour cela nous avons les GG, le gibier et le gîte !
-Qu'entendez vous par chasse et famille ?
-99 % des chasseurs sont des hommes, beaucoup voudraient bien venir passer plusieurs jours dans notre région, mais ils hésitent à laisser leurs épouses et enfants seuls à la maison.
-Et ?
-Nous offrons la solution. L'homme vient chasser, Louis vous l'accompagnez, l'aidez découvrir les animaux locaux, connaître le territoire, repérer les meilleurs affûts, utiliser au mieux les miradors et hauts sièges.
-Mais sa femme et ses mômes ?
-Justement c'est là que vous, Pierre vous intervenez. Je vous ai vu présenter les journées du patrimoine, les journées de l'arbre, vous avez la capacité de captiver votre auditoire. Vous présenterez la forêt, la faune, la flore et le patrimoine local aux épouses. J'ai même songé à associer les restaurants locaux à notre concept, ne jamais oublier le patrimoine culinaire.

Il a du avaler un truc pas comestible notre pépère, un machin à la date limite de consommation dépassée. Nous nous regardons mon collègue et moi, stupéfaits.

-Mais, patron, il y a plusieurs problèmes. Notre boulot dit classique, nous ne pouvons le laisser tomber, puis si le chasseur vient seul en règle générale, c'est pour laisser maman à la maison, se débarrasser d'elle, raconter des histoires de cul avec ses potes, prendre une cuite le soir sans subir de remontrances. Si un chasseur vient, il sera seul, et vu nos tarifs, il ne logera pas chez nous !

Il nous fait son sourire machiavélique, tout heureux de jouer un bon tour.

-Erreur, messieurs, j'ai trouvé des clients. Quelqu'un de la direction, à Paris, m'a contacté, une famille semble intéressée par notre concept.
-Vous avez trouvé des pigeons ?
-Pierre, ne faites pas de mauvais esprit.
-Désolé.
-Bref le mari, un chasseur à qui vous distillerez votre science cynégétique mon cher Louis ; son épouse et sa fille, que vous régalerez de vos anecdotes et de votre culture, mon cher Pierre.

Il nous caresse dans le sens du poil. Il va nous demander du lourd.

-Quand arrivent-ils ? Pour combien de temps ?
-Seconde quinzaine de septembre, au début de la saison de chasse. Ils arrivent le dimanche soir, repartiront le vendredi. Vous vous occuperez d'eux 4 jours.

Voilà le lourd !

-Merde c'est dans 10 jours, et 4 jours c'est pas rien. Faut que j'établisse le programme des visites, que je révise mes notes.
-Et notre boulot courant, que devient-il ?
-Je vous ai trouvé des intérimaires, des collègues volontaires, aucun souci, Jean-Marie pour vous, Louis ; Jean-Michel pour suppléer Pierre . Si tout marche comme je l'espère, le bouche à oreille fera le reste, j'espère refuser du monde d'ici peu. Au fait, il a 67 ans, alors Louis ménagez le lors de vos sorties, Pierre faites bon effet auprès de son épouse, elle est de la famille de notre Directeur Général.

Manquait plus que ça. Heureusement que mon épouse soit allée aider ma fille à déménager à l'autre bout de la France, sinon je prenais une engueulade monstre, quatre jours à trimballer des bonnes femmes, jalouse comme elle est, elle serait capable de m'arracher les yeux.

Nous organisons notre semaine de corvée avec mon collègue. Départ à la chasse pour lui vers 6 heures, retour vers 21 heures, pour faire le coup du matin et le coup du soir, l'heure d'été favorisant les choses.
Moi je vais chercher ces dames à 8 heures 30, elles veulent faire la grasse matinée.

Le dimanche soir le gus vient chercher les clefs du gîte. Il n'a pas l'air très frais, faut pas que Louis le secoue trop fort sinon il ne repartira pas entier.
Si sa femme et sa fille sont dans le même état ça va pas être la joie.

Lundi.

Lundi matin je me présente à la porte du gîte, rasé de près, frais et dispos, le teint clair et la truffe humide, un petit porte-document sous le bras, garni de moult cartes, photos et autres pense-bêtes.

La porte s'ouvre et je reste bouche bée. J'ai dû rater un épisode.
Une jeune femme en nuisette translucide m'ouvre la porte. Outre sa nuisette elle ne porte qu'une petite culotte rose.
Elle me regarde et baille.

-Bon.. Bonbon.. jour ! dis-je intelligemment.
-Vous êtes le forestier qui devez nous accompagner ? Entrez, vous nous prenez au saut du lit. Mon idiot de mari s'est levé à 5 heures en faisant un raffut pas possible. Impossible de nous rendormir.

La femme du débris, çà? Elle doit avoir 30 ans à tout casser, et rien à jeter. Blonde aux yeux bleus, grande, un visage angélique, des rondeurs partout où il faut, pas le genre mannequin anorexique. Plutôt un modèle à la Rembrandt, une statue grecque aux seins de marbre, mes deux grosses mains auraient des difficultés à en tenir un seul.

-Valérie ? Qu'essquisspassencore, ronchonne une voix féminine dans la salle de bain.
-C'est notre forestier, il vient d'arriver.

Une autre déesse grecque apparaît à la porte. Rousse, juste une serviette devant son île au trésor. Des courbes à faire décrocher celles de la bourse, sans parler des miennes de bourses !

-Il est mieux que le petit chauve, celui de papa, dit elle en en repartant d'où elle était venue.

Je n'ai pas vu son côté face, je découvre son côté fesses.
Je suis athée, mais ne vais pas tarder à aller déposer un cierge à la chapelle la plus proche.

-Vous prendrez bien un café, me propose la première Vénus.
-Oui, volontiers.

Me faut bien ça pour me requinquer.

-Je vous sens interrogatif, me dit l'épouse. Lise est ma belle fille, issue d'un premier lit. Nous nous entendons très bien, elle n'a que vingt ans, dix de moins que moi dit-elle en minaudant.
-Ahh, murmure-je.
-Presque onze en fait, précise Lise en entrant dans la pièce tout en se séchant les cheveux.

Je me brûle en avalant mon café. C'est une vraie rousse. Je peux le vérifier de visu, presque de tactu tant elle est proche de moi. J'éprouve toutes les peine du monde à ne la regarder que dans ses yeux gris.

-Mon mari ne jure que par la chasse, arrivé septembre il devient intenable, n'est ce pas Lise ?
-Pour tout vous dire ça ne nous dit rien de venir nous enterrer une semaine ici.
-Que nous avez vous concocté comme programme ? Rien de trop fastidieux j'espère.
-Non, pour aujourd'hui une petite promenade en forêt, voir quelques animaux, des fleurs endémiques..

La blonde vient s'asseoir sur mes cuisses.

-On peut se tutoyer ? Tu as vraiment envie de faire tout ça ?
-Tu me fais une petite place, dit sa belle fille en se collant contre moi.
-Greuh, balbutiai-je l'air inspiré.
-Nous pouvons tout aussi bien étudier tranquillement ici, dans le canapé.
-Je vais commander des repas au restaurant du coin, ils peuvent nous livrer, approuve Lise en s'asseyant sur ma cuisse libre.
-Tu n'en as pas marre de la forêt, susurre Valérie en déboutonnant ma chemise. Nous on en a ras la casquette de la chasse et des chasseurs.
-Vu sous cet angle, je ne peux pas vous donner tort, approuvais-je tandis que la rousse enlevait la ceinture de mon pantalon.

~~~


J'ignore toujours si la très belle belle-mère est une vraie blonde, vu que son mont de vénus est aussi velu que le crâne de Jean-François Coppé, bien que beaucoup plus agréable à regarder et à caresser je dois l'avouer.

Je ne sais pas ce que mes supérieurs avaient fumé lorsqu'ils commandèrent ce gigantesque canapé, mais je les bénis. Nous sommes plus qu'à l'aise.
Allongée les jambes écartées, Valérie se laisse pourlécher le sphinx*, je passe la langue sur ses lèvres gonflées, je masse son pubis, frôle son pistil délicat.
Sa belle-fille assise à mes côtés regarde et apprécie mon travail de sape.

-Je comprends mieux, ne jamais insister sur le même endroit.
-Sinon ça irrite, soupire la marâtre, sauf là !

Je viens de prendre entre mes lèvres son interrupteur orgasmique tandis que mes doigts lutinent sa fente qui commence à rosir et s'inonder.
J'envoie une autre main en reconnaissance sur un sein, saisi un téton rose, être grand offre des avantages non négligeables.

-Y'a pas à dire, il sait y faire, roucoule Valérie.

La rouquine ne reste pas inactive, elle me caresse la tige et les boules, pour s'occuper les mains dit-elle.

Le lundi se déroule trop vite, à faire des jeux de bouche, je passe de l'une à l'autre, je goûte, compare, savoure. Quel crétin raconte depuis la nuit des temps que des rousses une odeur forte, elles sentent oui, l'amour et la volupté. Une odeur aphrodisiaque.

Toutes deux ont les petites lèvres saillantes, véritable dentelle de chair.

-Moi j'aimerais avoir des lèvres fines, boude un peu Lise.
-Ce sont les menteuses qui ont de telles lèvres, j'adore les tiennes.
-Tu es trop choux.

J'ai le chic pour rassurer ces adorables créatures.

Nous innovons et inventons des figures, tel le triangle isocèle.
Pour me laisser le temps de souffler, elles se dégustent mutuellement les babines. Parfois je me retrouve avec une jolie fente sur la bouche sans savoir qui me suce le gland.

Elles me rendent la pareille. Valérie initiant sa belle-fille à la dégustation et à son savant vocabulaire.

-Tout d'abord, ne te fies pas aux films pornos, une gorge profonde peut flatter l’ego, mais le point sensible se situe sur le museau de la bête, c'est là que tu lui procurera le plus de plaisir. Voilà, comme ça c'est bien, délicatesse des lèvres, agilité de la langue. Si tu veux vraiment lui faire de l'effet, tiens bien la base avec une main, et de l'autre caresse Castor et Pollux.

Mon métier ne m'a pas préparé à ça, mais il faut un début à tout, accompagnateur sexuel, il y a pire. Il existe peut être des formations, des stages ?

-Que penses-tu du résultat, demande la blonde souriante, alors que sa belle-fille goûte ma production tel un sommelier.
-Il est long en bouche, il est rond, il a de la cuisse, il est fruité, avec des saveurs de fruits des bois et des notes de résine.
-Normal pour un forestier.

Je ris mais je n'en peux plus. Œnologue, c'est pour le vin, mais pour le sperme, comment nomme t-on cela ?

Je n'attends pas le retour des Nemrod en herbe et rentre chez moi, en promettant de revenir demain séance tenante.

Mardi.


Manque de pot, à 8 heures 30 un brouillard à couper au couteau empêche mon collègue et son client de sortir.
Mes deux clientes, habillées et pomponnées me supplient de les emmener hors de cette purée de pois.

-Je peux venir avec vous, demande le vénérable.
-Non mon doudou, repose toi, il te faut reprendre des forces pour cet après midi ou demain.
-Tu as raison mon ange, je vais faire une petite sieste.

Mon ange ? Les anges possèdent vraiment de bien beaux sexes, faut que j'en avertisse le Vatican.

-Nous allons sur un point culminant, nous serons au dessus des nuages, la vue promet d'être sublime.
-Nous ne demandons qu'à vous croire. Nous vous suivons avec joie.

Nous embarquons dans mon véhicule de fonction, sous le regard intrigué de mon collègue.
Mes deux clientes ne perdent pas de temps. À peine hors de vue du gîte qu'elles se déshabillent déjà.

-Tu crois que le temps va se lever ?
-Oui, sans aucun doute, réponds-je alors qu'elles ne portent plus que leurs culottes petit bateau.

Effectivement, au bout de quelques kilomètres dans la brume épaisse nous émergeons à la lumière. Au dessus de nous un ciel azur, à quelques dizaines de mètres sous nos pieds, les nuages à perte de vue, une mer de nuages blancs, lumineux, seuls quelques petits bouts de terre surgissent des flots vaporeux, tels des îlots dans un océan.

-On se croirait dans un avion, jubile Lise, qui prend des photos du paysage, de nous trois, histoire de garder un souvenir.
-Venez, j'ai apporté du café et des croissants. Allons dans cette petite construction.
-C'est mignon, qu'est ce que c'est ?
-Une vigie DFCI, elle est fermée à cette époque.
-Mon mari ou ton collègue ne risquent pas de venir jusqu'ici ?
-C'est mon territoire, et nous ne sommes plus dans la zone de chasse en licence. Donc pas de souci.
-Tu nous rassures, affirma Valérie, nous avons du pain sur la planche.
-De plus il fait froid ajoute Lise, dont les tétons se dressent.

D'abord, les baisers, deux longs baisers langoureux et baveux. Quand j'en embrasse une, l'autre me déshabille pour ne pas perdre de temps.

-Passons aux choses sérieuses, se réjouit Lise.

Outre une couverture, j'ai aussi amené un matelas gonflable, de la boisson et de la nourriture. Nous serons à l'aise.

-J'ai oublié des préserv..
-Faut pas prendre nos fesses pour un bal masqué. Tu es clean, nous aussi.

Je me le tiens pour dit.

-Une petite question indiscrète, dis-je alors que je baisse les petites culottes, je vous voyais plutôt en strings.
-Pas d'obscénités s'il te plaît, le string est inconfortable, non hygiénique.
-Et d'un vulgaire, ajoute la fifille à son papa.

Je suis peut-être vieux jeu, mais je suis d'accord avec elles, il faut laisser une part à l'imaginaire, ne pas tout dévoiler du premier regard.
Trêve de philosophie, consacrons nous aux choses sérieuses, tout d'abord un petit baiser sur chaque fesse.

Toutes les positions y passent, le Missionnaire, la Levrette, le Koala en folie, le Kangourou Bulgare, la Cavalière déchaînée, la Brouette de Riquewhir et le Flamand Rose.

Debout, assis, couchés, moi dessous, ou l'inverse, en travers, la tête en bas, en biais, sur une jambe, tout est tenté.
Je pétris des fesses et des seins à ne plus savoir où donner des doigts.

Elles m'ont usé. Six fois le grand chauve dépose ses offrandes dans les précieux tabernacles, six fois en une journée, presque un record, veillant bien à ne point faire de jalouses, autant à l'une qu'à l'autre.
La dernière fois je dois avouer qu'il ne reste pas grand-chose à déposer, à ma décharge je n'en peux plus. Elles s'en rendent compte et me remercient,

Entre chaque épisode de frénésie, nous sortons pour récupérer des forces, manger un peu, boire un coup et prendre quelques photos des environs. Un pin tordu, une montagne au loin, un circaète qui nous épie, de la bruyère en fleurs.

Assises sur une roche, mes deux beautés laissent s'écouler de leurs fleurs un abondant mélange fait de mes offrandes et de leurs propres sécrétions.
Des abeilles viennent butiner avec avidité cette provende, Dame Nature me surprendra toujours.

-Je suis émerveillée, tu crois qu'elle vont en faire du miel ? s'extasie la belle rousse en photographiant les insectes.
-Les abeilles ont un flair infaillible pour ce genre de nectar, elle vont savoir quoi en faire.


Nous prenons les dernières photos, celles du coucher de soleil. Je les laisse devant leur habitation en promettant d'être là demain à la même heure.

Un message sur le répondeur me félicite, c'est mon patron.

-J'ai eu des échos de votre travail. Le chasseur est heureux, sa fille et son épouse ne tarissent pas d'éloges sur vous. Félicitation, continuez !

Je m'endors satisfait du devoir accompli.

Mercredi.


-Tu es sûre ? Je peux y aller.
-N'aies crainte, j'ai tout lubrifié, tu peux descendre. Je tiens le manche.
-Si tu le dis, j'ai le trac quand même.
-Faut un début à tout, ne fais pas la fine bouche, tu es gâtée, c'est du matériel de premier choix.

Je suis allongé, doté d'une belle érection, belle maman me tient la queue bien verticale. Accroupie devant moi Lise abaisse son fessier vers mon missile, c'est une première pour elle.

-Ça y est, ça rentre.
-Valérie, c'est trop gros, je ne pourrai jamais y arriver.
-Mais si, tu en es au quart, ça pénètre comme dans du beurre, le plus difficile est passé. Respire à fond, descend d'un seul mouvement, sans à coups. Tu ne dois rien laisser dehors, ce serait du gâchis.

Valérie me chatouille l'anus, je me cambre, m'enfonçant brusquement entre les fesses parsemées de tâches de rousseur.

-Aïe !
-Et voilà, tout est entré. Tu vois que tu y est arrivée presque toute seule, maintenant tu dois bouger.
-Bouger ? Non, impossible.
-Mais si, Pierre, aide moi.

Je la prends par la taille, la soulève et la fait redescendre.

-Tu es un gros vilain.

Mais elle continue d'elle même le mouvement en se triturant le bout des seins.

-Ça va mieux.
-Il faut juste de l’entraînement. Cent fois sur le métier..
-Allez y mollo toutes les deux, ayez pitié.. cent fois, faut pas pousser.

Elles se marrent et m'embrassent.

Lorsque je change de fesses, ou qu'elles me remettent en forme par une petite gâterie, elles prennent bien soin de faire ma toilette intime. Popaul n'a jamais été savonné autant de fois en une journée, il brille comme un sous neuf.

Lise se venge un peu de sa belle-mère.
Valérie, empalée sur moi, se laisse aller le dos contre mon torse, je lui caresse les seins et lui mordille le lobe de l'oreille.
Un sourire coquin aux lèvres, la jeune rousse introduit deux doigts dans l'orchidée de sa belle mère et lui caresse le pistil avec le pouce.

-Rohh, nom de nom, rugit-elle. Tu mériterai que je le dise à ton père.
-Tu ne dira rien, tu es trop bonne !
-Je confirme, tu es très bonne, ajoutant mon grain de sel.
-Ne t'y mets pas toi aussi.


Quatre fesses remuent devant moi, pour me faire pardonner je passe une langue délicate sur les orifices malmenés par mes soins, je fais le tour de chaque périphérique.

-C'est vrai qu'il a la langue agile,
-C'est un plaisir de disserter avec lui. Je l'écouterai des jours et des jours.
-Ah ! Ce n'est plus sa langue, il parle avec ses doigts, le langage des signes.
-Moi ce n'est pas un doigt.

Prendre une douche avec deux femmes qui ne songent qu'à me savonner à un certain endroit de mon anatomie pose de nombreux problèmes, l'anatomie en question ne reste jamais au repos.
Nous sommes décents, lavés, habillés et buvons une tasse de thé lorsque les chasseurs rappliquent accompagnés de sangliers morts.

-J'ai appris quelque chose aujourd'hui, clame le chasseur tout heureux.
-Quoi donc mon papa ?
-Il ne faut jamais tirer un animal par derrière.
-Pourtant, ça a son charme, murmure Valérie en se caressant le postérieur.

Jeudi.


Dernier jour de chasse aujourd'hui.
Mes deux jolies clientes me sautent au cou.

-Doucement mes dames, je commence à fatiguer un peu.

Ce matin, j'ai eu des difficultés à me lever, mes genoux grinçaient, ma hallebarde, si prompte à hisser les couleurs dès potron-minet, peinait à lever la tête ce matin. La pauvre, elle a trop fait la fête ces derniers jours.

-Tu es fatigué ? C'est à cause de nous ? Nous sommes désolées.

Toutes deux de me câliner, de me servir un café, quelques fruits secs et des croissants.

-Nous avons quelque chose pour toi.

Valérie va farfouiller dans une valise.
-J'ai trouvé ça sur internet, paraît que ça a servi dans un film X, Que la force soit dans ton string.
Un plagiat porno de L'Empire Contre attaque.

Elle me met entre deux godes tellement étranges que même Georges Lucas n'aurait pas osé en rêver.
Il ressemblent aux sabres lasers des Jedis, l'un émet une lumière verte, l'autre rouge. Ils vibrent et produisent les mêmes sons que les engins de la saga.


-Obi Wan Kenobi, j'ai besoin de votre aide! me dit la jeune princesse Lisa en écartant les jambes.

J'approche le sabremichet vert de son Faucon Millénium, l'engin vibre, je le passe délicatement sur ses lèvres purpurines, sans oublier son petit bourgeon. Elle démarre au quart de tour, elle va bientôt atteindre la vitesse supraluminique.
Je fais pénétrer le gode dans sa nébuleuse de la Lyre tandis qu'elle pousse un Rahh de satisfaction.

-De moi t'occuper tu dois, intervient Valérie.

Elle est agenouillée, me présente son adret et son ubac en une seule vision.

-Je ne vous oublie pas dame Yoda, plaisantais-je en lui caressant
son autel de la volupté.

Bien que n'étant pas ambidextre, je ne me débrouille pas trop mal, je fais coulisser mes lasergodes dans les deux fourreaux, aux petits cris qu'elles poussent elles semblent apprécier.

J'oubliais qu'elles étaient à l'huile et au vinaigre, elles décident de se rejoindre, tête bêche, histoire de me donner des idées disent-elles.
Des idées j'en ai à revendre. Je les admire se dévorer le mille feuilles.
La belle mère au dessus m'offre une jolie perspective. Je nettoie, lubrifie les deux godes et en introduit un dans son popotin, l'autre dans sa mandoline.

-Non de dieu, il m'a eu par l'arrière !

Lise éclate de rire, placée comme elle est elle ne rate rien du spectacle offert.
Les deux femmes s'acharnent l'une sur l'autre, le regard de la plus jeune se voile, ses doigts se crispent sur les fesses de sa belle mère.

-Ah ah ahhh, est leur conclusion commune.


Affalée sur le ventre de sa belle fille, Valérie reprend son souffle.

Je les embrasse, je passe un linge humide sur leur visage et je dépose trois Ti' punchs sur la table.
Tandis que nous dégustons, Lise jette un regard sur ma boussole qui indique fièrement le Nord.

-Tu reprends du poil de la bête dis donc, nous te faisons de l'effet !

Il n'en faut pas plus pour qu'elles s'occupent de nouveau de moi.

~~~

Tel un coin, mon levier tente de séparer deux globes moelleux, je passe d'une paire de seins à l'autre, elles en profitent pour me faire la conversation.

-Nous venons de téléphoner à certaines de nos connaissances pour vanter les mérites de ce séjour et tes qualités d'animateur. Nous même pensons revenir bientôt. Peut-être à la Toussaint.
-Nous tenons à nous excuser, pour le premier jour, nous t'avons allumé volontairement, nous voulions nous amuser un peu, voir comment tu réagirais, nous n'avons pas été déçues, dire que nous hésitions à venir ici, nous isoler dans ce coin paumé.
-C'est papa qui a insisté. Il a quand même de bonnes idées, conclu Lise en mettant Médor à la niche. Nous avons eu de la chance en tombant sur toi.


Je vais poser une journée de congés pour demain, un week-end de trois jours ne sera pas de trop pour me reposer.
Je vais aussi demander à mon collègue Jean-Michel de me remplacer de temps en temps, si elles sont toutes comme ces deux là je ne tiendrais pas le coup, c'est mon intérimaire tout de même.
Pour l'instant je bois un délicat Craigellachie pour me remettre de mes émotions.



~~~


Ce soir, le chasseur nous invite au restaurant pour nous remercier de nos efforts, de nos compétences et de notre accueil. Il rentre avec 2 chevreuils, une biche et 4 sangliers.

Nous portons un toast à cette fructueuse semaine et à la réussite de cette première.
Mes deux voisines ne cessent de presser leurs cuisses contre les miennes, de temps en temps une main s'égare sur mon entrejambe.

-Pas trop fatigué Pierre ? Elles ont parfois de ces idées, elle peuvent vous faire tourner bourrique.
-Elles sont charmantes, enthousiastes et grandes spécialistes de La Guerre des Étoiles.
-Et vous les filles, satisfaites de vos promenades ?
-Au delà de tous éloges. Pierre nous a fait visiter la tour de l'horloge, avec son mécanisme étonnant et ses deux gros contrepoids, nous sommes restées béates d'admiration devant les fûts droits et élancés de certains arbres, devant la vigueur de la nature.
-Nous avons goûté les fruits des bois, les productions locales.
-Il nous a fait pénétrer le village, sa rue principale comme ses ruelles étroites et obscures, ses chemins détournés, ses passages secrets.
-Nous avons vu des abeilles butiner un étonnant nectar pour préparer de la gelée royale.
-Et toi mon doudou, quel souvenir emportera tu ?

Il réfléchi un peu.

-En fin d'après midi, dans une clairière, j'ai vu un cerf, superbe, un dix huit cors, il avait des bois comme ça !

Devant l'assemblée qui pousse un Oh admiratif il pose ses pouces sur son crâne et écarte les doigts, se parant d'une très belle ramure.

~~~

*Sphinx : après concertation, les membres de l'académie française sont tombés d'accord, en parlant de sphinx, l'auteur pense à une célèbre race de chattes sans poils.

L'auteur veut rassurer ses fidèles lecteurs, il n'a jamais caressé le crâne de J.F Coppé, ni celui d'aucun autre homme politique, même dégarni.

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Message par Docsevere Jeu 30 Juin 2016 - 19:54

J'aime bien le style, les métaphores, l'humour, ça change.
Une fois les quelques fautes d'orthographe corrigées (et le mélange des temps), ça serait présentable. Enfin, c'est mon avis personnel.
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Message par Lioubov Ven 1 Juil 2016 - 9:50

Dis, Gizmo, que sont les GG auxquels tu fais allusion dans ton texte ?
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Message par Gizmo Ven 1 Juil 2016 - 10:14

il est vrai que cela peut prêter à confuse, je pourrais faire allusion à Goumi et Gizmo! Gibier et Gite, pour la précision. Le gîte, tu peux le réserver, mais je ne te garanti pas l'accueil d'une blonde et d'une rousse, Mais d'un grand poilu d'un mètre quatre vingt dix et 100 kg !
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Message par Lioubov Ven 1 Juil 2016 - 10:53

Merci (c'est pour la correction).
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Message par Gizmo Ven 1 Juil 2016 - 10:56

Il me semble que c'est dans le texte: "Vous avez les GG, le gibier et le gîte, peut-être mettre des majuscules.
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Message par Lioubov Ven 1 Juil 2016 - 12:07

Qui va à la chasse... va à la chasse


Mon métier n'est pas toujours de tout repos ; travailler dehors, sous la pluie, la neige ou la canicule nécessite de posséder une bonne constitution. En outre, soi-disant pour nous faciliter le travail (mais plus sûrement pour nous embarrasser), nos supérieurs nous obligent à utiliser de plus en plus l'informatique, à passer des heures devant un ordinateur, quand ces engins diaboliques daignent fonctionner correctement.
Je ne déteste pas, mais à doses homéopathiques, ou alors pour mon propre plaisir. Lorsque ces choses sont imposées, elles deviennent beaucoup moins marrantes, surtout que nous devons subir des formateurs aussi soporifiques qu'un discours de Balladur sous Prozac !
Des heures assis sur une chaise inconfortable, à fixer l'écran d'un regard vide.
Il faut cependant s'y plier, ordre de nos élites. Selon celles-ci, nous sommes censés savoir tout faire : établir un budget ou un programme de travaux sur une bécane, tout en ne cessant pas nos anciennes fonctions, nous occuper des exploitations de bois, gérer les ouvriers, les touristes, la chasse et autres.

Parmi les autres, je m'occupe d'une vieille ferme fortifiée transformée en maison forestière de vacances pour collègues fatigués.

Une aile de cette construction tombant malheureusement en ruine, mon patron décida de transformer cette ruine en gîte ; un gîte de luxe. Quatre personnes peuvent y loger à l'aise et dans un grand confort. Je dois avouer que les pièces voûtées, les poutres apparentes et le parquet en chêne sont du plus bel effet.
Seul problème : les chasseurs y sont prioritaires à partir de septembre. Heureusement, ils ne se bousculent pas au portillon, laissant la place à des vacanciers civilisés. Le point d'achoppement se trouve dans la literie : 2 lits de 2 personnes rafraîchissent les ardeurs de ces trappeurs du dimanche. Quand on vote pour Chasse, pêche, nature et traditions, on ne partage pas le lit d'un autre homme.

Vers la fin du mois d'août, mon grand chef méphistophélique me convoque toutes affaires cessantes dans son quartier général avec mon collègue Louis, l'expert en cynégétique.

— Tu sais ce qu'il nous veut, Dudule ?
— Aucune idée. Certainement nous faire part d'une de ses réflexions à la con !


* * *


— Messieurs, vous n'êtes pas sans savoir que je veux développer la chasse sous licence dans votre massif.
— Euh, oui ?
— Je veux aussi y développer l'aspect tourisme.
— Ah ?
— Si possible les deux ensemble, dit il d'un air inspiré.

Il commence à m'inquiéter.

— Je veux lancer un concept : chasse et famille. Pour cela, nous avons les GG : le gibier et le gîte !
— Qu’entendez-vous par « chasse et famille » ?
— 99 % des chasseurs sont des hommes ; beaucoup voudraient bien venir passer plusieurs jours dans notre région, mais ils hésitent à laisser leurs épouses et enfants seuls à la maison.
— Et ?
— Nous offrons la solution. L'homme vient chasser ; Louis, vous l'accompagnez, l'aidez à découvrir les animaux locaux, connaître le territoire, repérer les meilleurs affûts, utiliser au mieux les miradors et hauts-sièges.
— Mais sa femme et ses mômes ?
— Justement : c'est là que vous, Pierre, vous intervenez. Je vous ai vu présenter les journées du patrimoine, les journées de l'arbre ; vous avez la capacité de captiver votre auditoire. Vous présenterez la forêt, la faune, la flore et le patrimoine local aux épouses. J'ai même songé à associer les restaurants locaux à notre concept ; ne jamais oublier le patrimoine culinaire.

Il a dû avaler un truc pas comestible, notre pépère, un machin à la date limite de consommation dépassée. Nous nous regardons mon collègue et moi, stupéfaits.

— Mais, patron, il y a plusieurs problèmes. Notre boulot dit classique, nous ne pouvons le laisser tomber ; puis, si le chasseur vient seul en règle générale, c'est pour laisser maman à la maison, se débarrasser d'elle, raconter des histoires de cul avec ses potes, prendre une cuite le soir sans subir de remontrances. Si un chasseur vient, il sera seul ; et vu nos tarifs, il ne logera pas chez nous !

Il nous fait son sourire machiavélique, tout heureux de jouer un bon tour.

— Erreur, Messieurs : j'ai trouvé des clients ! Quelqu'un de la direction, à Paris, m'a contacté ; une famille semble intéressée par notre concept.
— Vous avez trouvé des pigeons ?
— Pierre, ne faites pas de mauvais esprit.
— Désolé.
— Bref, le mari, un chasseur à qui vous distillerez votre science cynégétique, mon cher Louis ; son épouse et sa fille, que vous régalerez de vos anecdotes et de votre culture, mon cher Pierre.

Il nous caresse dans le sens du poil. Il va nous demander du lourd.

— Quand arrivent-ils ? Pour combien de temps ?
— Seconde quinzaine de septembre, au début de la saison de chasse. Ils arrivent le dimanche soir, repartiront le vendredi. Vous vous occuperez d'eux pendant quatre jours.

Voilà le lourd !

— Merde ! C'est dans dix jours ; et quatre jours, c'est pas rien… Faut que j'établisse le programme des visites, que je révise mes notes.
— Et notre boulot courant, que devient-il ?
— Je vous ai trouvé des intérimaires, des collègues volontaires. Aucun souci. Jean-Marie, pour vous, Louis ; Jean-Michel pour suppléer Pierre. Si tout marche comme je l'espère, le bouche à oreille fera le reste ; j'espère refuser du monde d'ici peu. Au fait, il a 67 ans. Alors, Louis, ménagez-le lors de vos sorties. Pierre, faites bon effet auprès de son épouse : elle est de la famille de notre directeur général.

Manquait plus que ça ! Heureusement que mon épouse soit allée aider ma fille à déménager à l'autre bout de la France, sinon je prenais une engueulade monstre : quatre jours à trimballer des bonnes femmes, jalouse comme elle est, elle serait capable de m'arracher les yeux.


* * *


Avec mon collègue, nous organisons notre semaine de corvée. Départ à la chasse pour lui vers 6 heures, retour vers 21 heures pour faire le coup du matin et le coup du soir, l'heure d'été favorisant les choses. Moi, je vais chercher ces dames à 8 heures 30 ; elles veulent faire la grasse matinée.

Le dimanche soir, le gus vient chercher les clefs du gîte. Il n'a pas l'air très frais ; faut pas que Louis le secoue trop fort sinon il ne repartira pas entier. Si sa femme et sa fille sont dans le même état, ça va pas être la joie…


Lundi

Lundi matin je me présente à la porte du gîte, rasé de près, frais et dispos, le teint clair et la truffe humide, un petit porte-document sous le bras, garni de moult cartes, photos et autres pense-bêtes.

La porte s'ouvre, et je reste bouche bée. J'ai dû rater un épisode ! Une jeune femme en nuisette translucide m'ouvre la porte. Outre sa nuisette, elle ne porte qu'une petite culotte rose. Elle me regarde et bâille.

— Bon… bonbon… jour ! dis-je intelligemment.
— Vous êtes le forestier qui doit nous accompagner ? Entrez. Vous nous prenez au saut du lit. Mon idiot de mari s'est levé à 5 heures en faisant un raffut pas possible. Impossible de nous rendormir.

La femme du débris, ça ? Elle doit avoir 30 ans à tout casser, et rien à jeter. Blonde aux yeux bleus, grande, un visage angélique, des rondeurs partout où il faut, pas le genre mannequin anorexique. Plutôt un modèle à la Rembrandt, une statue grecque aux seins de marbre ; mes deux grosses mains auraient des difficultés à en tenir un seul.

— Valérie ? Qu'essquisspassencore, ronchonne une voix féminine dans la salle de bain.
— C'est notre forestier, il vient d'arriver.

Une autre déesse grecque apparaît à la porte. Rousse, juste une serviette devant son île au trésor. Des courbes à faire décrocher celles de la bourse ; sans parler des miennes, de bourses !

— Il est mieux que le petit chauve, celui de papa, dit-elle en en repartant d'où elle était venue.

Je n'ai pas vu son côté face ; je découvre son côté fesses.
Je suis athée, mais ne vais pas tarder à aller déposer un cierge à la chapelle la plus proche.

— Vous prendrez bien un café ? me propose la première Vénus.
— Oui, volontiers.

Me faut bien ça pour me requinquer.

— Je vous sens interrogatif, me dit l'épouse. Lise est ma belle-fille, issue d'un premier lit. Nous nous entendons très bien ; elle n'a que vingt ans, dix de moins que moi, dit-elle en minaudant.
— Aah, murmuré-je.
— Presque onze en fait, précise Lise en entrant dans la pièce tout en se séchant les cheveux.

Je me brûle en avalant mon café. C'est une vraie rousse. Je peux le vérifier de visu, presque de tactu tant elle est proche de moi. J'éprouve toutes les peines du monde à ne la regarder que dans ses yeux gris.

— Mon mari ne jure que par la chasse. Arrivé septembre, il devient intenable ; n'est-ce pas, Lise ?
— Pour tout vous dire, ça ne nous dit rien de venir nous enterrer une semaine ici.
— Que nous avez-vous concocté comme programme ? Rien de trop fastidieux, j'espère.
— Non : pour aujourd'hui, une petite promenade en forêt, voir quelques animaux, des fleurs endémiques…

La blonde vient s'asseoir sur mes cuisses.

— On peut se tutoyer ? Tu as vraiment envie de faire tout ça ?
— Tu me fais une petite place ? dit sa belle-fille en se collant contre moi.
— Greuh… balbutié-je, l'air inspiré.
— Nous pouvons tout aussi bien étudier tranquillement ici, dans le canapé.
— Je vais commander des repas au restaurant du coin ; ils peuvent nous livrer, approuve Lise en s'asseyant sur ma cuisse libre.
— Tu n'en as pas marre de la forêt ? susurre Valérie en déboutonnant ma chemise. Nous, on en a ras la casquette de la chasse et des chasseurs.
— Vu sous cet angle, je ne peux pas vous donner tort, approuvé-je tandis que la rousse enlève la ceinture de mon pantalon.


* * *


J'ignore toujours si la très belle belle-mère est une vraie blonde, vu que son mont de Vénus est aussi velu que le crâne de Jean-François Coppé, bien que beaucoup plus agréable à regarder et à caresser, je dois l'avouer.

Je ne sais pas ce que mes supérieurs avaient fumé lorsqu'ils avaient commandé ce gigantesque canapé, mais je les bénis. Nous sommes plus qu'à l'aise. Allongée les jambes écartées, Valérie se laisse pourlécher le sphinx* ; je passe la langue sur ses lèvres gonflées, je masse son pubis, frôle son pistil délicat. Sa belle-fille, assise à mes côtés, regarde et apprécie mon travail de sape.

— Je comprends mieux « ne jamais insister sur le même endroit ».
— Sinon ça irrite, soupire la marâtre. Sauf là !

Je viens de prendre entre mes lèvres son interrupteur orgasmique tandis que mes doigts lutinent sa fente qui commence à rosir et s'inonder. J'envoie une autre main en reconnaissance sur un sein, saisis un téton rose ; être grand offre des avantages non négligeables.

— Y'a pas à dire, il sait y faire… roucoule Valérie.

La rouquine ne reste pas inactive : elle me caresse la tige et les boules. Pour s'occuper les mains, dit-elle.

Le lundi se déroule trop vite à faire des jeux de bouche. Je passe de l'une à l'autre. Je goûte, compare, savoure. Quel crétin raconte depuis la nuit des temps que les rousses ont une odeur forte ? Elles sentent, oui : l'amour et la volupté ; une odeur aphrodisiaque.
Toutes deux ont les petites lèvres saillantes, véritables dentelles de chair.

— Moi, j'aimerais avoir des lèvres fines, boude un peu Lise.
— Ce sont les menteuses qui ont de telles lèvres ; j'adore les tiennes.
— Tu es trop chou.

J'ai le chic pour rassurer ces adorables créatures.

Nous innovons et inventons des figures, telles le triangle isocèle.
Pour me laisser le temps de souffler, elles se dégustent mutuellement les babines. Parfois je me retrouve avec une jolie fente sur la bouche sans savoir qui me suce le gland. Elles me rendent la pareille, Valérie initiant sa belle-fille à la dégustation et à son savant vocabulaire.

— Tout d'abord, ne te fie pas aux films pornos : une gorge profonde peut flatter l’ego, mais le point sensible se situe sur le museau de la bête ; c'est là que tu lui procureras le plus de plaisir. Voilà, comme ça, c'est bien ; délicatesse des lèvres, agilité de la langue. Si tu veux vraiment lui faire de l'effet, tiens bien la base avec une main, et de l'autre caresse Castor et Pollux.

Mon métier ne m'a pas préparé à ça, mais il faut un début à tout. Accompagnateur sexuel, il y a pire ! Il existe peut-être des formations, des stages ?

— Que penses-tu du résultat ? demande la blonde souriante alors que sa belle-fille goûte ma production, telle une sommelière.
— Il est long en bouche ; il est rond, il a de la cuisse. Il est fruité, avec des saveurs de fruits des bois et des notes de résine.
— Normal, pour un forestier.

Je ris, mais je n'en peux plus. Œnologue, c'est pour le vin ; mais pour le sperme, comment nomme-t-on cela ?

Je n'attends pas le retour des Nemrods en herbe et rentre chez moi, en promettant de revenir demain séance tenante.


Mardi

Manque de pot : à 8 heures 30, un brouillard à couper au couteau empêche mon collègue et son client de sortir. Mes deux clientes, habillées et pomponnées, me supplient de les emmener hors de cette purée de pois.

— Je peux venir avec vous ? demande le vénérable.
— Non, mon doudou, repose toi : il te faut reprendre des forces pour cet après-midi ou demain.
— Tu as raison, mon ange, je vais faire une petite sieste.

« Mon ange » ? Les anges possèdent vraiment de bien beaux sexes ; faut que j'en avertisse le Vatican.

— Nous allons sur un point culminant ; nous serons au-dessus des nuages. La vue promet d'être sublime.
— Nous ne demandons qu'à vous croire ; nous vous suivons avec joie !

Nous embarquons dans mon véhicule de fonction sous le regard intrigué de mon collègue.
Mes deux clientes ne perdent pas de temps. À peine hors de vue du gîte qu'elles se déshabillent déjà.

— Tu crois que le temps va se lever ?
— Oui, sans aucun doute, réponds-je alors qu'elles ne portent plus que leurs culottes Petit Bateau.

Effectivement, au bout de quelques kilomètres dans la brume épaisse nous émergeons à la lumière. Au-dessus de nous, un ciel azur ; à quelques dizaines de mètres sous nos pieds, les nuages à perte de vue, une mer de nuages blancs, lumineux. Seuls quelques petits bouts de terre surgissent des flots vaporeux, tels des îlots dans un océan.

— On se croirait dans un avion, jubile Lise qui prend des photos du paysage, de nous trois, histoire de garder un souvenir.
— Venez, j'ai apporté du café et des croissants. Allons dans cette petite construction.
— C'est mignon ; qu'est-ce que c'est ?
— Une vigie DFCI ; elle est fermée à cette époque.
— Mon mari ou ton collègue ne risquent pas de venir jusqu'ici ?
— C'est mon territoire, et nous ne sommes plus dans la zone de chasse en licence. Donc pas de souci.
— Tu nous rassures, affirme Valérie ; nous avons du pain sur la planche !
— De plus il fait froid, ajoute Lise, dont les tétons se dressent.

D'abord les baisers ; deux longs baisers langoureux et baveux. Quand j'en embrasse une, l'autre me déshabille pour ne pas perdre de temps.

— Passons aux choses sérieuses ! se réjouit Lise.

Outre une couverture, j'ai aussi amené un matelas gonflable, de la boisson et de la nourriture. Nous serons à l'aise.

— J'ai oublié des préserv…
— Faut pas prendre nos fesses pour un bal masqué. Tu es clean, nous aussi.

Je me le tiens pour dit.

— Une petite question indiscrète, dis-je alors que je baisse les petites culottes : je vous voyais plutôt en strings.
— Pas d'obscénités, s'il te plaît : le string est inconfortable, non hygiénique.
— Et d'un vulgaire… ajoute la fifille à son papa.

Je suis peut-être vieux jeu, mais je suis d'accord avec elles : il faut laisser une part à l'imaginaire, ne pas tout dévoiler dès le premier regard. Trêve de philosophie ; consacrons-nous aux choses sérieuses : tout d'abord un petit baiser sur chaque fesse.

Toutes les positions y passent : le missionnaire, la levrette, le koala en folie, le kangourou bulgare, la cavalière déchaînée, la brouette de Riquewihr et le flamant rose. Debout, assis, couchés, moi dessous ou l'inverse, en travers, la tête en bas, en biais, sur une jambe ; tout est tenté. Je pétris des fesses et des seins à ne plus savoir où donner des doigts.

Elles m'ont usé. Six fois le grand chauve dépose ses offrandes dans les précieux tabernacles ; six fois en une journée : presque un record, veillant bien à ne point faire de jalouses, autant à l'une qu'à l'autre. La dernière fois, je dois avouer qu'il ne reste pas grand-chose à déposer ; à ma décharge, je n'en peux plus. Elles s'en rendent compte et me remercient.

Entre chaque épisode de frénésie, nous sortons pour récupérer des forces, manger un peu, boire un coup et prendre quelques photos des environs. Un pin tordu, une montagne au loin, un circaète qui nous épie, de la bruyère en fleurs. Assises sur une roche, mes deux beautés laissent s'écouler de leur fleur un abondant mélange fait de mes offrandes et de leurs propres sécrétions. Des abeilles viennent butiner avec avidité cette provende ; dame Nature me surprendra toujours.

— Je suis émerveillée ! Tu crois qu’elles vont en faire du miel ? s'extasie la belle rousse en photographiant les insectes.
— Les abeilles ont un flair infaillible pour ce genre de nectar ; elles vont savoir quoi en faire.

Nous prenons les dernières photos, celles du coucher de soleil. Je les laisse devant leur habitation en promettant d'être là demain à la même heure.

Un message sur le répondeur me félicite ; c'est mon patron : « J'ai eu des échos de votre travail. Le chasseur est heureux ; sa fille et son épouse ne tarissent pas d'éloges sur vous. Félicitation, continuez ! »

Je m'endors, satisfait du devoir accompli.


Mercredi

— Tu es sûre ? Je peux y aller ?
— N'aie crainte, j'ai tout lubrifié. Tu peux descendre ; je tiens le manche.
— Si tu le dis… J'ai le trac quand même.
— Faut un début à tout ; ne fais pas la fine bouche. Tu es gâtée : c'est du matériel de premier choix.

Je suis allongé, doté d'une belle érection ; belle-maman me tient la queue bien verticale. Accroupie devant moi, Lise abaisse son fessier vers mon missile ; c'est une première pour elle.

— Ça y est, ça rentre.
— Valérie, c'est trop gros ! Je ne pourrai jamais y arriver.
— Mais si, tu en es au quart ; ça pénètre comme dans du beurre. Le plus difficile est passé. Respire à fond, descends d'un seul mouvement, sans à-coups. Tu ne dois rien laisser dehors, ce serait du gâchis.

Valérie me chatouille l'anus ; je me cambre, m'enfonçant brusquement entre les fesses parsemées de taches de rousseur.

— Aïe !
— Et voilà, tout est entré. Tu vois que tu y es arrivée presque toute seule. Maintenant tu dois bouger.
— Bouger ? Non, impossible !
— Mais si. Pierre, aide-moi.

Je la prends par la taille, la soulève et la fait redescendre.

— Tu es un gros vilain…

Mais elle continue d'elle-même le mouvement en se triturant le bout des seins.

— Ça va mieux.
— Il faut juste de l’entraînement. Cent fois sur le métier…
— Allez-y mollo, toutes les deux ; ayez pitié : cent fois, faut pas pousser !

Elles se marrent et m'embrassent.

Lorsque je change de fesses – ou qu'elles me remettent en forme par une petite gâterie – elles prennent bien soin de faire ma toilette intime. Popaul n'a jamais été savonné autant de fois en une journée ; il brille comme un sous neuf.

Lise se venge un peu de sa belle-mère. Valérie, empalée sur moi, se laisse aller le dos contre mon torse ; je lui caresse les seins et lui mordille le lobe de l'oreille. Un sourire coquin aux lèvres, la jeune rousse introduit deux doigts dans l'orchidée de sa belle-mère et lui caresse le pistil avec le pouce.

— Rohh, nom de nom ! rugit-elle. Tu mériterais que je le dise à ton père.
— Tu ne diras rien, tu es trop bonne.
— Je confirme : tu es très bonne ! ajoutant mon grain de sel.
— Ne t'y mets pas toi aussi.

Quatre fesses remuent devant moi. Pour me faire pardonner, je passe une langue délicate sur les orifices malmenés par mes soins, faisant le tour de chaque périphérique.

— C'est vrai qu'il a la langue agile…
— C'est un plaisir de disserter avec lui. Je l'écouterais des jours et des jours.
— Ah ! Ce n'est plus sa langue : il parle avec ses doigts, le langage des signes.
— Moi, ce n'est pas un doigt.

Prendre une douche avec deux femmes qui ne songent qu'à me savonner à un certain endroit de mon anatomie pose de nombreux problèmes : l'anatomie en question ne reste jamais au repos.

Nous sommes décents, lavés, habillés, et buvons une tasse de thé lorsque les chasseurs rappliquent accompagnés de sangliers morts.

— J'ai appris quelque chose aujourd'hui ! clame le chasseur, tout heureux.
— Quoi donc, mon papa ?
— Il ne faut jamais tirer un animal par derrière.
— Pourtant, ça a son charme… murmure Valérie en se caressant le postérieur.


Jeudi

Dernier jour de chasse aujourd'hui.
Mes deux jolies clientes me sautent au cou.

— Doucement, mes dames, je commence à fatiguer un peu.

Ce matin, j'ai eu des difficultés à me lever ; mes genoux grinçaient, ma hallebarde, si prompte à hisser les couleurs dès potron-minet, peinait à lever la tête ce matin. La pauvre, elle a trop fait la fête ces derniers jours.

— Tu es fatigué ? C'est à cause de nous ? Nous sommes désolées.

Toutes deux de me câliner, de me servir un café, quelques fruits secs et des croissants.

— Nous avons quelque chose pour toi.

Valérie va farfouiller dans une valise.

— J'ai trouvé ça sur Internet ; paraît que ça a servi dans un film X. Que la force soit dans ton string !

Un plagiat porno de L'empire contre-attaque. Elle me met entre les mains deux godes tellement étranges que même Georges Lucas n'aurait pas osé en rêver. Ils ressemblent aux sabres lasers des Jedis ; l'un émet une lumière verte, l'autre rouge. Ils vibrent et produisent les mêmes sons que les engins de la saga.

— Obi-Wan Kenobi, j'ai besoin de votre aide, me dit la jeune princesse Lisa en écartant les jambes.

J'approche le sabremichet vert de son Faucon Millénium. L’engin vibre ; je le passe délicatement sur ses lèvres purpurines, sans oublier son petit bourgeon. Elle démarre au quart de tour ; elle va bientôt atteindre la vitesse supraluminique ! Je fais pénétrer le gode dans sa nébuleuse de la Lyre tandis qu'elle pousse un « Rahh… » de satisfaction.

— De moi t'occuper tu dois ! intervient Valérie.

Elle est agenouillée, me présentant son adret et son ubac en une seule vision.

— Je ne vous oublie pas, Dame Yoda, plaisanté-je en lui caressant son autel de la volupté.

Bien que n'étant pas ambidextre, je ne me débrouille pas trop mal. Je fais coulisser mes lasergodes dans les deux fourreaux ; aux petits cris qu'elles poussent, elles semblent apprécier.

J'oubliais qu'elles étaient à l'huile et au vinaigre ! Elles décident de se rejoindre, tête-bêche, histoire de me donner des idées, disent-elles. Des idées, j'en ai à revendre. Je les admire se dévorer le mille-feuilles. La belle-mère au-dessus m'offre une jolie perspective. Je nettoie, lubrifie les deux godes et en introduis un dans son popotin, l'autre dans sa mandoline.

— Nom de Dieu, il m'a eue par l'arrière !

Lise éclate de rire. Placée comme elle est, elle ne rate rien du spectacle offert.
Les deux femmes s'acharnent l'une sur l'autre. Le regard de la plus jeune se voile, ses doigts se crispent sur les fesses de sa belle-mère. « Ah… Aah… Aaah ! » est leur conclusion commune.

Affalée sur le ventre de sa belle-fille, Valérie reprend son souffle. Je les embrasse, passe un linge humide sur leur visage et dépose trois ti-punchs sur la table. Tandis que nous dégustons, Lise jette un regard sur ma boussole qui indique fièrement le Nord.

— Tu reprends du poil de la bête, dis donc ! Nous te faisons de l'effet.

Il n'en faut pas plus pour qu'elles s'occupent de nouveau de moi.

Tel un coin, mon levier tente de séparer deux globes moelleux. Je passe d'une paire de seins à l'autre ; elles en profitent pour me faire la conversation.

— Nous venons de téléphoner à certaines de nos connaissances pour vanter les mérites de ce séjour et tes qualités d'animateur. Nous-mêmes pensons revenir bientôt. Peut-être à la Toussaint.
— Nous tenons à nous excuser pour le premier jour ; nous t'avons allumé volontairement : nous voulions nous amuser un peu, voir comment tu réagirais. Nous n'avons pas été déçues… Et dire que nous hésitions à venir ici nous isoler dans ce coin paumé !
— C'est papa qui a insisté. Il a quand même de bonnes idées… conclut Lise en mettant Médor à la niche. Nous avons eu de la chance en tombant sur toi.

Je vais poser une journée de congé pour demain ; un week-end de trois jours ne sera pas de trop pour me reposer. Je vais aussi demander à mon collègue Jean-Michel de me remplacer de temps en temps : si elles sont toutes comme ces deux-là, je ne tiendrai pas le coup. C'est mon intérimaire, tout de même.
Pour l'instant, je bois un délicat Craigellachie pour me remettre de mes émotions.


* * *


Ce soir, le chasseur nous invite au restaurant pour nous remercier de nos efforts, de nos compétences et de notre accueil. Il rentre avec deux chevreuils, une biche et quatre sangliers.

Nous portons un toast à cette fructueuse semaine et à la réussite de cette première.
Mes deux voisines ne cessent de presser leurs cuisses contre les miennes ; de temps en temps, une main s'égare sur mon entrejambe.

— Pas trop fatigué, Pierre ? Elles ont parfois de ces idées… Elles peuvent vous faire tourner bourrique !
— Elles sont charmantes, enthousiastes et grandes spécialistes de La guerre des étoiles.
— Et vous, les filles, satisfaites de vos promenades ?
— Au-delà de tous éloges ! Pierre nous a fait visiter la tour de l'horloge, avec son mécanisme étonnant et ses deux gros contrepoids ; nous sommes restées béates d'admiration devant les fûts droits et élancés de certains arbres, devant la vigueur de la Nature.
— Nous avons goûté les fruits des bois, les productions locales.
— Il nous a fait pénétrer le village, sa rue principale comme ses ruelles étroites et obscures, ses chemins détournés, ses passages secrets.
— Nous avons vu des abeilles butiner un étonnant nectar pour préparer de la gelée royale.
— Et toi, mon doudou, quels souvenirs emporteras-tu ?

Il réfléchit un peu.

— En fin d'après-midi, dans une clairière, j'ai vu un cerf, superbe, un dix-huit cors. Il avait des bois comme ça !

Devant l'assemblée qui pousse un « Oh ! » admiratif, il pose ses pouces sur son crâne et écarte les doigts, se parant d'une très belle ramure.


_________________________



*Sphinx : après concertation, les membres de l'Académie française sont tombés d'accord : en parlant de sphinx, l'auteur pense à une célèbre race de chattes sans poils.


L'auteur tient à rassurer ses fidèles lecteurs : il n'a jamais caressé le crâne de J.F. Coppé, ni celui d'aucun autre homme politique, même dégarni.


Dernière édition par Lioubov le Ven 1 Juil 2016 - 15:46, édité 1 fois
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Message par Gizmo Ven 1 Juil 2016 - 15:29

Bonjour, un petit oubli: je pense que c'est de ma faute.
paragraphe JEUDI,
"elle me met entre les mains deux godes.."

merci d'avance.
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Message par Lioubov Ven 1 Juil 2016 - 15:47

C'est corrigé, Gizmo.
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Message par Gizmo Sam 2 Juil 2016 - 9:02

merci,
désolé du dérangement.

Cordialement.
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Message par Calafia Dim 3 Juil 2016 - 15:53

ce texte sera publié sur le blog, en tant qu'auteur invité
pas de date précise actuellement, mais pas avant octobre 2016
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Message par Gizmo Dim 3 Juil 2016 - 17:32

pas de problème, Merci d'avance.
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