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Message par Alexandre Lun 2 Mar 2015 - 11:38

Bonjour
A mon tour de vous proposer ce texte. Écrire, dit-on c'est imaginer avec ses souvenirs.
Il roule trop vite sur cette route de montagne. Les villageois ont pesté quand ils ont vu la voiture rouge filer à grande allure, sans se préoccuper de savoir si c’était un jour de marché. A peine avait-on aperçu deux jeunes gens installés devant, protégés des regards extérieurs par leurs lunettes de soleil. La voiture est déjà loin, pourtant on entend encore son moteur gronder, tel l’annonce d’un orage d’été

Il va trop vite, il le sait et elle aussi. A la sortie du virage, il accélère une nouvelle fois et elle peut voir le ravin défiler à ses pieds. Mais elle reste silencieuse, dès le départ elle avait compris à son regard noir, à son visage fermé qu’il était prêt à commettre l’irréparable.

Quand il a pris le volant, il s’est dit : si la mort doit les prendre, ce sera aujourd’hui dans ce cadre qu’ils avaient toujours aimé.

Elle a compris ses intentions et ne dit rien. C’est la dernière sortie qu’ils feront ensemble. Après-demain il partira rejoindre l’autre… cette femme qu’elle avait aperçue il y a deux jours rayonnante dans sa robe bleue.
A l’instant même elle avait compris. Son cœur s’était glacé. Quelle faute avait-elle commise pour être abandonnée ainsi ? Est-ce un crime que de rêver de vivre avec l’homme de sa vie, de parler de mariage, de s’imaginer entourée de nombreux enfants ? Qu’avait cette autre femme de si différent pour avoir brisé son bonheur ?

Lui, lâchement, avait éludé les questions, déclarant simplement voulant mettre un terme à leur liaison.
Il lui avait proposé de partir ensemble un dernier week-end, d’aller marcher en montagne et de se retrouver le soir, les corps fatigués.
Elle avait accepté d’être pour la dernière fois ce couple d’amoureux que tout le monde admirait à l’Université.

La voiture s’arrête devant le chalet. Les dieux n’ont pas voulu d’eux, pensent-ils ensemble.
Un rapide repas avalé, ils partent gravir cette montagne où pour la première fois ils se sont embrassés.
Il avance à grand pas, sans se retourner, il ne l’attend pas comme s’il était décidé à la perdre.
Elle, elle marche à pas comptés comme brisée par le malheur mais elle a décidé d’aller jusqu’au bout,
elle sait qu’elle le retrouvera au pied de la grande croix qui accueille au sommet le marcheur encore essoufflé.

Ils se sont assis côte à côte. Chacun scrute le paysage sans prononcer un mot.
C’est elle qui rompt le silence en prononçant un banal « c’est beau...hein.. ? ».
Lui se contente de hausser les épaules et se déplie pour signifier que c’est l’heure de redescendre.
Sa grande silhouette est déjà loin quand elle se décide à partir, les larmes aux yeux.
Elle atteint le chalet alors que la lumière rasante allonge l’ombre des arbres.

Lui s’active déjà à la préparation du repas. Le temps qu’elle prenne une douche, la table a été mise, l’odeur de pain grillé remplit la pièce et elle découvre qu’il a préparé des toasts de foie gras accompagné d’un Sauternes.
Elle pense émue au premier réveillon du jour de l’an qu’ils ont partagé. Il y a déjà trois ans… j’étais heureuse…. se dit-elle.
Il semble avoir pensé à tout jusqu’à son dessert préféré : une mousse au chocolat accompagné de fraises.
Pourtant il reste silencieux durant tout le repas sans qu’elle sache quelles sont ses pensées.
Ensemble ils retrouvent des gestes familiers lors de la vaisselle, lui à la plonge, elle en train d’essuyer.

Cette tâche terminée, il lui dit « Viens » et la prenant par la main, il l’emmène dans la chambre.
« Laisse-moi te déshabiller » Se tenant derrière elle, tout en l’embrassant dans le cou, il se met à déboutonner sa robe qui glisse par terre.
Elle se retrouve nue, comme si c’était la première fois qu’elle se dévoilait.
Il la fait allonger sur le lit. « Ne bouge pas, tu es si belle ainsi ». Il prend un bandeau et lui pose sur les yeux.

Aveuglée, elle sent sa peau agitée de frissons, son ventre se noue.
« Mets tes mains en arrière » elle se retrouve les bras attachés au haut du lit.
Au bruit de la chaise que l’on repousse, elle comprend qu’il est en train de se déshabiller. Elle sent qu’il monte sur le lit.
Il écarte ses jambes et pose ses lèvres sur son sexe, elle ne peut s’empêcher de réagir lorsqu’ avec ses doigts il parcourt le haut de son corps.
Il s’attarde sur sa poitrine, le cou, dessinant une carte imaginaire.
Peut-être cherche-t-il à garder une image la plus précise d’elle. Longtemps ses mains la caressent, traçant une sente qui relie ses fossettes à ses tétons pour filer ensuite vers son ventre et à travers sa toison vers ses lèvres qui s’entrouvrent légèrement.
Sa bouche prend ensuite le relai. Il dépose d’abord un baiser tendre sur ses lèvres, il mordille ensuite la pointe de seins pour venir jouer ensuite avec son sexe. Sa langue s’insinue dans son antre qui s’humidifie. En boucle, il recommence les mêmes gestes, venant déposer à force dans sa bouche son propre suc.
Elle ne cache plus ses émotions, son sexe s’embrase, son vagin coule de bonheur. Elle sursaute pourtant quand il vient d’un doigt humide toucher sa corolle et exercer une première pression, une fois, deux fois, il recommence le même manège jusqu’à ce qu’elle accepte l’intrus.
Un doigt fiché dans l’anus, il glisse dans son sexe un doigt, puis deux . Il joue à écarter ses parois intimes ou à lui faire sentir la double pression qu’il peut exercer.
Elle se sent ruisseler, les pointes des seins dressées, le clitoris gonflé.

Il n’a toujours rien dit depuis qu’il est sur le lit. Il lui détache les mains, lui retire le bandeau et lui demande : « Veux-tu faire l’amour ? »
D’un signe elle acquiesce, elle ferme les yeux et se laisse aller, mettant ses bras autour de son cou pour mieux s'imprégner de son odeur.
Les premiers mouvements qu’il engage décuplent son désir d’être prise. Sa respiration s’accélère, les premières gouttes desueur apparaissent le long des seins et des reins.
Le va-et-vient va croissant, les corps se collent.
Par deux fois, il s’arrête alors qu’elle allait être fauchée par le plaisir, par deux fois elle crie « encore ».
Par deux fois, les coups de butoir s’amplifient. Les corps s’arcboutent.
Elle colle son pubis à son ventre et contracte son vagin pour enserrer son sexe. Elle accroche ses cuisses à ses hanches pour mieux l’emprisonner.
Sa peau devient électrique.
Les yeux révulsés, le souffle court, elle s’abandonne totalement au moment où elle a l’impression d’être transpercée de part en part.
Elle se sent heureuse et elle veut lui offrir ce qu’elle ne lui a jamais accordé. « Viens… prends-moi par derrière ».

Sans mot dire, il engage son sexe brillant de cyprine dans ce puits sans fond, s’enfonçant au plus profond de cette chaleur.
A chaque aller-retour, il exerce une pression grandissante.
Il n’hésite plus à claquer ses fesses et à lui empoigner sa chevelure comme s’il domptait un animal.
Elle n’en peut plus, elle respire avec difficulté, avalant une coulée d’air brûlante.
Enfouie en elle, il vient de sa main exciter son clitoris dressé comme un jeune coq et glisser ses doigts dans son sexe.
C’en est trop, une décharge électrique la foudroie. le corps transpercé, elle s'affale sur le lit, perdant toute notion du temps.
Lui reste un moment fiché en elle, reprenant son souffle et lui caressant la nuque.

Quand il se retire pour se coucher à ses côtés, elle sait qu'elle devra vivre désormais avec le souvenir de cette ultime offrande
sans espoir de se retrouver un autre fois ensemble.

Quand elle se réveille, il est déjà habillé, rasé de près.
« Tu es si belle ainsi, tu seras toujours avec moi » lui dit-il.
« Je te laisse la voiture, tu redescendras quand tu voudras dans la vallée. »

La porte fermée, elle se retrouve seule et se met à pleurer.


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Message par Calafia Lun 2 Mar 2015 - 12:53

j'aime bien
le sujet (triste) et le style (distancié) correspondent à ce que j'ai écrit
c'est relativement court, mais on est d'accord qu'il n'en fallait pas forcément beaucoup plus

par contre, il y a quelques éléments que je n'ai pas trouvés évidents à comprendre

initialement (la voiture dans le village), j'ai cru à un flash back
il m'a fallu un certain temps pour percuter qu'on était sur une narration linéaire

je ne comprends pas cette séparation
mariage forcé ? sans aller à dire le mot, il aurait été intéressant d'être un peu moins équivoque sur cet aspect des choses. ça permettrait d'être plus efficace sur la douleur de cette séparation
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Message par Lioubov Lun 2 Mar 2015 - 13:09

D'accord avec toi, Calafia. On met aux voix pour la publication ?
Si c'est OK, je me chargerai de la correction.
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Message par Calafia Lun 2 Mar 2015 - 13:15

je ne sais pas si alexandre voulait autre chose qu'un premier avis

après, peut-être qu'il voudra tenir compte de mes commentaires et des prochains, pour retoucher son texte et peut-être nous le proposer en publication
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Message par Lioubov Lun 2 Mar 2015 - 13:18

Alors attendons de connaître ce qu'il veut faire de ce texte.
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A votre avis... Empty merci pour ces réponses encourageantes

Message par Alexandre Lun 2 Mar 2015 - 17:00

Je vais donc remettre cent fois le métier sur l'ouvrage et vous proposer une deuxième version, puis une troisième, puis une quatrième.... :-)
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Message par Lioubov Lun 2 Mar 2015 - 17:51

Alexandre a écrit:Je vais  donc remettre cent fois le métier sur l'ouvrage [...]
Inversion volontaire, je suppose ?
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Message par Alexandre Lun 2 Mar 2015 - 21:07

non !
l'émotion sans doute....
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Message par Lioubov Mar 3 Mar 2015 - 9:02

Pas d'émotion de ce genre à avoir : nous sommes des gens très gentils.
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Message par Alexandre Ven 6 Mar 2015 - 20:58

Deuxième version :

Une dernière fois

Il est arrivé à l’avance comme à chaque fois et appuie trois coups à l’interphone
Une voix lointaine lui répond « Oui… ?»
« C’est moi… Tes affaires sont prêtes ? Allez, dépêche-toi ! Je t’attends en bas ».
Elle arrive, habillée selon son habitude d’un jean et d’un chemisier, un pull posé sur les épaules.
« Tu as prévu quand même un vêtement de pluie ? » lui demande-t-il. « En montagne le temps change vite ».
« Oui », dit-elle « Je l’ai mis dans le sac à dos ».

Il place son sac dans le coffre et lance à la cantonade « Allez c’est parti ! Nous avons une heure de route avant d’arriver. A Dieu va ! »

Curieuse formule se dit-elle. Pourquoi confier ainsi sa destinée à Dieu ? Elle ne met pas longtemps à comprendre.
Il a son visage des mauvais jours, le regard en avant, la mâchoire crispée. Il roule vite, trop vite. Dans la plaine, le flot de circulation l’a empêché d’avancer à sa guise. Mais, au pied de la montagne, il se met à accélérer dès les premiers lacets sans se soucier de ce qu’elle pourrait dire.
Le dernier village passé en trombe, il continue à accélérer, faisant crisser les pneus dans les virages
Elle peut voir le ravin défiler à ses pieds mais elle reste silencieuse. Elle a compris ses intentions et ne dit rien. C’est la dernière sortie qu’ils feront ensemble. Après-demain il partira rejoindre l’autre… cette femme qu’elle a aperçue il y a deux jours rayonnante dans sa robe bleue.
A l’instant même elle avait compris. Son cœur s’était glacé. Quelle faute avait-elle commise pour être abandonnée ainsi ? Quand elle avait parlé de mariage, il ne s’était opposé à l’idée.
Au contraire, il lui avait confié son envie de fonder une famille, précisant même qu’il voulait cinq enfants.
Que s’était-il donc passé pour que d’un seul coup il s’écarte d’elle ? Qu’avait cette autre femme de si différent pour avoir brisé son bonheur ?
Quand elle avait cherché à comprendre, lui, lâchement, avait éludé les questions, déclarant simplement voulant mettre un terme à leur liaison.
Il lui avait proposé de partir ensemble un dernier week-end, d’aller marcher en montagne et de se retrouver le soir, les corps fatigués.
Anéantie, incapable de lutter, elle avait pourtant accepté d’être pour la dernière fois ce couple d’amoureux que tout le monde admirait à l’Université.

La voiture s’arrête devant le chalet. La mort n’a pas voulu d’eux, pensent-ils ensemble.
Un rapide repas avalé, ils partent gravir cette montagne où pour la première fois ils se sont embrassés.
Il avance à grand pas, sans se retourner, il ne l’attend pas comme s’il était décidé à la perdre.
Elle, elle marche à pas comptés comme brisée par le malheur mais elle a décidé d’aller jusqu’au bout, pour lui démontrer à sa façon qu’elle tient toujours à lui..
Elle sait qu’elle le retrouvera au pied de la grande croix qui accueille au sommet le marcheur encore essoufflé.

Ils se sont assis côte à côte. Chacun scrute le paysage sans prononcer un mot.
C’est elle qui rompt le silence en prononçant un banal « c’est beau...hein.. ? ».
Lui se contente de hausser les épaules et se déplie pour signifier que c’est l’heure de redescendre.
Sa grande silhouette est déjà loin quand elle se décide à partir, les larmes aux yeux.
Elle atteint le chalet alors que la lumière rasante allonge l’ombre des arbres.

Lui s’active déjà à la préparation du repas. Le temps qu’elle prenne une douche, la table a été mise, l’odeur de pain grillé remplit la pièce et elle découvre qu’il a préparé des toasts de foie gras accompagné d’un Sauternes.
Elle pense émue au premier réveillon du jour de l’an qu’ils ont partagé. Il y a déjà trois ans… J’étais heureuse…. se dit-elle.
Il semble avoir pensé à tout jusqu’à son dessert préféré : une mousse au chocolat accompagné de fraises.
Pourtant il reste silencieux durant tout le repas sans qu’elle sache quelles sont ses pensées.
Ensemble ils retrouvent des gestes familiers lors de la vaisselle, lui à la plonge, elle en train d’essuyer.

Cette tâche terminée, il lui dit « Viens » et la prenant par la main, il l’emmène dans la chambre.
« Laisse-moi te déshabiller » Se tenant derrière elle, tout en l’embrassant dans le cou, il se met à déboutonner sa robe qui glisse par terre.
Elle se retrouve nue, comme si c’était la première fois qu’elle se dévoilait.
Il la fait allonger sur le lit. « Ne bouge pas, tu es si belle ainsi ». Il prend un bandeau et lui pose sur les yeux.

Aveuglée, elle sent sa peau agitée de frissons, son ventre se noue.
« Mets tes mains en arrière » elle se retrouve les bras attachés au haut du lit.
Au bruit de la chaise que l’on repousse, elle comprend qu’il est en train de se déshabiller. Elle sent qu’il monte sur le lit.
Il écarte ses jambes et pose ses lèvres sur son sexe, elle ne peut s’empêcher de réagir lorsqu’ avec ses doigts il parcourt le haut de son corps.
Il s’attarde sur sa poitrine, le cou, dessinant une carte imaginaire.
Peut-être cherche-t-il à garder une image la plus précise d’elle. Longtemps ses mains la caressent, traçant une sente qui relie ses fossettes à ses tétons pour filer ensuite vers son ventre et à travers sa toison vers ses lèvres qui s’entrouvrent légèrement.
Sa bouche prend ensuite le relai. Il dépose d’abord un baiser tendre sur ses lèvres, il mordille ensuite la pointe de seins pour venir jouer ensuite avec son sexe. Sa langue s’insinue dans son antre qui s’humidifie. En boucle, il recommence les mêmes gestes, venant déposer à force dans sa bouche son propre suc.
Elle ne cache plus ses émotions, son sexe s’embrase, son vagin coule de bonheur. Elle sursaute pourtant quand il vient d’un doigt humide toucher sa corolle et exercer une première pression, une fois, deux fois, il recommence le même manège jusqu’à ce qu’elle accepte l’intrus.
Un doigt fiché dans l’anus, il glisse dans son sexe un doigt, puis deux . Il joue à écarter ses parois intimes ou à lui faire sentir la double pression qu’il peut exercer.
Elle se sent ruisseler, les pointes des seins dressées, le clitoris gonflé.

Il n’a toujours rien dit depuis qu’il est sur le lit. Il lui détache les mains, lui retire le bandeau et lui demande : « Veux-tu faire l’amour ? »
D’un signe elle acquiesce, elle ferme les yeux et se laisse aller, mettant ses bras autour de son cou pour mieux s'imprégner de son odeur.
Les premiers mouvements qu’il engage décuplent son désir d’être prise. Sa respiration s’accélère, les premières gouttes de sueur apparaissent le long des seins et des reins.
Le va-et-vient va croissant, les corps se collent.
Par deux fois, il s’arrête alors qu’elle allait être fauchée par le plaisir, par deux fois elle crie « encore ».
Par deux fois, les coups de butoir s’amplifient. Les corps s’arcboutent.
Elle colle son pubis à son ventre et contracte son vagin pour enserrer son sexe. Elle accroche ses cuisses à ses hanches pour mieux l’emprisonner.
Sa peau devient électrique.
Les yeux révulsés, le souffle court, elle s’abandonne totalement au moment où elle a l’impression d’être transpercée de part en part.
Elle se sent heureuse et elle veut lui offrir ce qu’elle ne lui a jamais accordé. « Viens… prends-moi par derrière ».

Sans mot dire, il engage son sexe brillant de cyprine dans ce puits sans fond, s’enfonçant au plus profond de cette chaleur.
A chaque aller-retour, il exerce une pression grandissante.
Il n’hésite plus à claquer ses fesses et à lui empoigner sa chevelure comme s’il domptait un animal.
Elle n’en peut plus, elle respire avec difficulté, avalant une coulée d’air brûlante.
Enfouie en elle, il vient de sa main exciter son clitoris dressé comme un jeune coq et glisser ses doigts dans son sexe.
C’en est trop, une décharge électrique la foudroie. Le corps transpercé, elle s'affale sur le lit, perdant toute notion du temps.
Lui reste un moment fiché en elle, reprenant son souffle et lui caressant la nuque.

Quand il se retire pour se coucher à ses côtés, elle sait qu'elle devra vivre désormais avec le souvenir de cette ultime offrande sans espoir de se retrouver une autre fois ensemble.

Quand elle se réveille, il est déjà habillé, rasé de près.
« Tu es si belle ainsi, tu seras toujours avec moi » lui dit-il.
« Je te laisse la voiture, tu redescendras quand tu voudras dans la vallée. »

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Message par pierheim Sam 7 Mar 2015 - 20:17

Je viens de prendre connaissance des deux versions, la seconde est très légèrement modifiée.
Le style d'écriture est intéressant et le thème de l'histoire devrait permettre, à mon avis de développer davantage ce texte. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose que je n'arrive pas à définir pour que cette histoire captivante.  (Sans doute au niveau des protagonistes qui manquent de corps dans ce huis clos).
Dernier point pourquoi une scène à connotation très légèrement SM dans cette histoire ? (désirs refoulés ?)
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Message par Alexandre Dim 8 Mar 2015 - 8:07

je poursuis donc mon travail de polissage sans pour autant être ...sage
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